Si Américains et Français avaient abandonné leurs essais de ravitaillement en vol à la fin des années vingt, les Britanniques, quant à eux, avaient poursuivi dans la voie. A partir de 1934 James Cobham avait créé la "Cobham Company" destinée à développer les techniques de ravitaillement en vol (...)
[...] Le ravitaillé vient se positionner derrière le ravitailleur. L'opérateur, ou ‘'boomer'', actionne la perche télescopique pour l'amener au contact du réceptacle. LE PROBE AND DROGUE : Perche pilotée terminée par une section de tuyau souple et un panier. Le pilote du ravitaillé assure toutes les opérations jusqu'au contact panier. Le boomer exerce un certain contrôle de la perche. Ce système peut être installé à la demande sur les KC-135 de l'US Air Force. LE HOSE AND DRUM UNIT (HDU) : Tambour enrouleur avec tuyau souple terminé par un panier. [...]
[...] Cette méthode est relativement restrictive, le ravitailleur ne pouvant transférer que son propre carburant interne et de ses bidons pendulaires. La plupart des ravitailleurs équipés de systèmes ‘'classiques'' centraux sont équipés ou en cours d'équipement de nacelles en extrémité de voilure. Ceci permet d'accélérer les opérations de ravitaillement. En théorie, trois avions peuvent être ravitaillés simultanément; dans la pratique, et ce pour des raisons de sécurité, seuls deux appareils au maximum sont ravitaillés en même temps. Les ravitaillements se font traditionnellement sur hippodrome. [...]
[...] Le rejointe se fait sur la branche montante, les ravitaillés se plaçant sur la droite du ravitailleur. Le transfert se fait lors de la branche descendante, le dégagement par la gauche . Des appareils à turbopropulseurs peuvent ravitailler des appareils à turboréacteur. Dans ce cas, le ravitaillement se fait le plus souvent en léger piqué, de façon à ce que le ravitaillé, qui s'alourdit au fur et à mesure du transfert, conserve une plage de vitesse suffisante pour assurer son contrôle. [...]
[...] A cette fin, les dossiers sur le ravitaillement en vol furent rouverts. Boeing proposa un programme en deux temps : B-29 équipés du système Flight Refuelling tel qu'il fut essayé pendant la guerre, et nouveau système plus fiable et ayant un débit plus rapide. La première méthode, celle du grappin et du tuyau, bien que peu pratique, puisque difficile d'emploi par mauvais temps ou de nuit, fit ses preuves en permettant notamment au B-50A ‘'Lucky Lady'' de réaliser du 26 février au 02 mars 1949 le premier vol sans escale autour du monde ( km en 94 h 01 mn). [...]
[...] Le TAC adopta donc ce système, le SAC restant fidèle au flying boom. A la fin des années 50, toutefois, TAC et SAC adoptèrent tous deux le système du ‘'flying boom'' Dans les années 50, les Soviétiques s'intéressèrent également au ravitaillement en vol. Différents systèmes furent testés. A partir de 1952, plusieurs Tu-4 Bull furent modifiés en ravitailleurs. Les méthodes retenues furent celle du ravitaillement par tuyau souple de bout d'aile droite (ravitailleur) à bout d'aile gauche (ravitaillé), principe retenu aussi pour les Tu-16N Badger opérant au profit d'autres Tu- 16, ainsi que celle, plus classique, du HDU (hose and drum unit). [...]
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