principe de précaution, ondes électromagnétiques, XXIe siècle, hypersensibilité électromagnétique, rayonnements
L'existence d'un risque est alors avérée, mais à partir de quel seuil pathologique peut-on parler d'un danger pour la santé ? Les ondes électromagnétiques provenant de notre téléphone portable, des installations électriques domestiques ou de la connexion internet à distance par WIFI sont-elles assez puissantes pour comporter un réel danger ?
Le doute sur ses dangers persiste encore aujourd'hui. En effet, comme le souligne très justement Pierre Zweiacker en 2009 dans son ouvrage, la question n'est pas seulement de savoir si les champs sont dangereux, mais bien la suivante : « à quel niveau d'intensité, pour quelle modalité d'exposition et sur quelle fraction de la population un champ d'un certain type, d'une certaine fréquence et modulé d'une certaine manière présente-t-il une nocivité significative d'une certaine nature ? » Tout le questionnement de ce dossier devient alors bien plus difficile qu'il n'y paraissait.
[...] Un des exemples faisant souvent partie des discussions actuelles sur le sujet et une supposé pathologie nommée l'hypersensibilité électromagnétique Celle-ci provoquerait des nausées, maux de têtes ou encore déséquilibres à proximité d'antenne relais ou de lignes à hautes tensions. Il toucherait 1,5 à de la population française. Elle est reconnue dans certains pays comme la Suède ou le Royaume-Unis mais ne l'est pas en France où ces manifestations sont méconnues et parfois reniées. Les symptômes n'étant pas spécifique à ce syndrome il est très difficile d'établir le rapport cause-conséquence. Une étude est actuellement en cours en France pour élucider ces maux. [...]
[...] Chaque pays est libre de choisir les mesures qu'il juge les plus sécurisantes pour sa population et les plus raisonnables en termes de protection des technologies devenues presque indispensables à chacun. La Suisse se distingue par exemple à ce sujet en ayant l'un des principes de précaution les plus sévère au monde. Des avis controversés : l'exemple de l'hypersensibilité électromagnétique Les avis divergent énormément au sujet de la nocivité de ces rayonnements. Effectivement malgré de grandes incertitudes d'un point de vue scientifique, certaines croyances et certitudes n'hésitent pas à se positionner et à être d'une subjectivité parfois déconcertante. [...]
[...] Le Principe de précaution appliqué aux ondes électromagnétiques au XXIeme siècle ? L'existence d'un risque est alors avérée, mais à partir de quel seuil pathologique peut-on parler d'un danger pour la santé ? Les ondes électromagnétiques provenant de notre téléphone portable, des installations électriques domestiques ou de la connexion internet à distance par WIFI sont-elles assez puissantes pour comporter un réel danger ? Le doute sur ses dangers persiste encore aujourd'hui. En effet, comme le souligne très justement Pierre Zweiacker en 2009 dans son ouvrage, la question n'est pas seulement de savoir si les champs sont dangereux, mais bien la suivante : à quel niveau d'intensité, pour quelle modalité d'exposition et sur quelle fraction de la population un champ d'un certain type, d'une certaine fréquence et modulé d'une certaine manière présente-t- il une nocivité significative d'une certaine nature ? [...]
[...] En résumé, aujourd'hui, il est bien difficile de tirer des conclusions sur la nocivité ou non des champs EM qui nous entourent. Cependant le risque est bel et bien là et ne peut être nié, c'est pourquoi il est évident qu'un principe de précaution doit être pris. En effet, d'après la conférence sur la diversité biologique de Rio en 1992 : En cas de risques de dommages graves ou irréversibles, l'absence de certitude absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l'adoption de mesures effectives. [...]
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