Fiche de révision qui synthétise le cours de Neuroscience délivré en licence 2 de Psychologie. Elle porte sur le chapitre de la motricité somatique.
[...] La jonction neuromusculaire La jonction neuromusculaire représente le point spécifique sur la plaque motrice que le motoneurone va innerver. Le motoneurone innerve plusieurs myofibrilles en même temps, on parle alors d'unité motrice, on a donc une jonction musculaire pour chaque fibre innervée. Potentiel d'action du motoneurone = libération de l'acétylcholine (ACH) dans la fente synaptique (espace entre l'axone et la fibre musculaire) Potentiel de Plaque Motrice (PPM) Potentiel d'Action Musculaire Propagation du PA et contraction du muscle. [...]
[...] Son rôle est d'exécuter les actes moteurs transmis pas les aires prémotrices et supplémentaire. Aire prémotrice/ cortex prémoteur : située en dessous de l'aire supplémentaire ; programmation du mouvement Aire motrice supplémentaire : située au-dessus de l'air prémotrice ; idem Organisation du contrôle moteur (suite) Les principales voies motrices Neurones issus des aires motrices Des aires motrices aux motoneurones de la moelle épinière Des aires motrices aux bulbe rachidien (voie cortico-bulbaire) tout en haut de la moelle épinière pour le contrôle des muscles de la face (via nerfs crâniens) Autres neurones Voie cortico-spinale (pyramidale) : contrôle des muscles du reste du corps ; stimulation aire corticospinale gauche = mouvement à droite et inversement Pathologies motrices Lésion de l'aire motrice primaire : Paralysie de la région motrice touchée (paralysie proportionnelle à taille de la lésion) = perte de transmission de la commande motrice sur les motoneurones Récupération partielle possible via l'intervention d'autres voies (réticulospinales) = mouvements possibles mais grossiers et lents Lésion de l'aire prémotrice : Apraxie : impossibilité de développer une tactique de mouvement, pas possible d'effectuer de mouvement complexes ; seulement des mouvements simples Lésion de l'aire motrice supplémentaire Impacts sur la coordination entre la posture et le mouvement Rôle du cervelet et des ganglions de la base Cervelet : transmet des informations aux aires motrices au travers du thalamus ; joue un rôle dans le contrôle du mouvement au cours de son exécution ; contribue à augmenter l'efficacité du mouvement (même s'il n'est pas obligatoire pour son déclenchement) Ses lésions peuvent provoquer Un mauvais contrôle du tonus musculaire (équilibre, posture) Mouvement volontaire mal adapté (ataxie (délai de déclenchement lent) ; dysmétrie (mauvais ajustement de la force et de l'amplitude) ; tremblements) Les ganglions de la base : modulation de la programmation du mouvement ; « filtres » aux réponses non appropriés (réponses automatiques) Noyau caudé Putamen (télencéphale) : reçoit des afférences excitatrices de tout le cortex Pallidum (diencéphale) Tous ces neurones sont eux-mêmes connectés au noyau subthalamique ; liés par des circuits de neurones au neurotransmetteurs variés (Dopamine, GABA, Glutamate). [...]
[...] Fiche 1 : La motricité somatique Ensemble de fonction qui permettent le déplacement et l'interaction avec l'environnement Effecteur = muscle squelettique Essentiel de différencier Contractions toniques : maintien de la posture Contractions phasiques : déplacements Organisation hiérarchique 1[er] niveau Moelle épinière : adaptation rapide des capacités motrice de l'organisme (maintenir sa posture, se protéger) Réflexes et actions simples (non volontaires) Automatismes (mastication, toux, grattage, locomotion) 2[nd] niveau Tronc cérébral : contrôle des activités posturales 3[ème] niveau Cortex cérébral : action complexes et mouvements volontaires Le cervelet et les ganglions de la base peuvent également jouer un rôle dans la modulation de la production de mouvement. (p.4) La sortie commune de tout ces éléments est le motoneurone situé dans la corne ventrale de la moelle épinière, c'est de là que part l'ordre de contraction (provenant de l'encéphale) du muscle. Le muscle squelettique Muscles lisse blancs : mouvement internes des viscères, modification du calibre sanguin en fonction des besoins de l'organisme ; situé dans les parois des organes et contrôlés par le système neuro-végétatif. [...]
[...] centre supra spinaux nécessaire pour contrôle) Le tronc cérébral : voies descendantes qui vont agir sur les motoneurones de la moelle épinière ; régulation automatique de la posture et du tonus musculaire (antigravité, maintien équilibre immobile, maintien équilibre en mouvement) Tonus musculaire : assure la posture via des ajustements moteurs coordonnés selon la réception de stimuli sensoriels divers (propriocepteurs, cutanés, visuels, vestibulaires) Le cortex cérébral / contrôle cortical : mouvement volontaire et appris réalisé par la commande de plusieurs aires motrices présentes au niveau de chaque hémisphère ; situées devant le sillon central de Rolando. Aire motrice primaire : contraction de l'hémicorps opposé (controlatéral) ; muscles individuels (homonculus moteur) représentés avec importances diverses = représentation somatotopique (muscles doigts/parole). [...]
[...] Muscles strié-squelettiques rouges : mouvement des segments osseux ; rattachés au squelette via tendons ; contrôlé par système nerveux somatique Le muscle strié-squelettique est composé de fibres musculaires qui peuvent faire varier longueur (raccourcissement) et tension (contraction) via les protéines d'actine et de myosine (qui forment des myofibrilles). Ces fibres musculaires se terminent par les tendons (composé de filament de collagène) qui eux-mêmes s'insère dans l'os. Excitation de la fibre musculaire par motoneurone = contraction des myofibrilles Organisation en paire de muscles antagoniste pour contraction ou flexion du membre = régulation de la position du membre lorsqu'un des deux muscles se contracte, l'autre se relâche. [...]
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