Une explosion est un phénomène physique caractérisé par une variation brutale de pression et de température conduisant à des effets de destruction : c'est ainsi que la libération brutale de gaz sous pression par rupture de l'enceinte qui les contient, conduit à une explosion mécanique ; il en est de même de la réaction de fission des atomes de plutonium dans l'explosion nucléaire.
Dans le cas d'une explosion chimique, on assiste à une réaction chimique de plus grande rapidité à l'intérieur de la matière explosive et en général, à un dégagement violent de gaz à haute température conduisant à une augmentation presque instantanée de la pression dans l'enceinte qui contient cette matière explosive. L'explosion est le résultat de cette montée brutale de température et de pression. La détonation et la déflagration et la détonation sont les deux réactions classiques qui conduisent à l'explosion chimique génératrice d'une onde de choc dans un milieu environnant.
[...] C'est un explosif beaucoup plus puissant et brisant que la tolite grâce à son bilan en oxygène favorable. Son potentiel est de 1,385 cal/g et sa vitesse de détonation est de 8350 m/s à la densité 1,74. Son diamètre critique est inférieur au diamètre. Sa sensibilité au choc est de 6J, au frottement de 44N, à l'électricité statique de 0,06J avec un coefficient d'auto-excitation de 21 cm. Il faut l'humidifier pour le manipuler d'eau au moins) et sa forme poussiéreuse est plus dangereuse encore, elle est maximale ! [...]
[...] Il a fallut attendre Nobel qui arrivera à flegmatiser le produit sous forme de dynamite ou de poudre à double base. A température ambiante, c'est une huile incolore mais plus visqueux que la glycérine et sa masse volumique et de 1,6 à 25°C. On constate une forme stable à 13°C et une forme labile à 2°C. La forme cristallisée est plus sensible que la forme liquide. Elle est assez peu soluble dans l'eau mais facilement soluble dans de nombreux solvants organiques tels que l'acétone, l'éther, le benzène, le toluène, le chloroforme, l'acétate d'éthyle et de nombreux esters. [...]
[...] Réaliser et suivre rigoureusement le mode opératoire et respecter toutes les notions de sécurité applicables dans un laboratoire de chimie. Noter à détruire tous les déchets Les explosifs secondaires Grossièrement, les explosifs secondaires, dont la décomposition explosive, recherchée pour ces effets, ne peut être obtenue que moyennant une énergie d'activation plus importante, apportée par exemple, par la détonation d'un explosif primaire placé au voisinage Les explosifs nitrés aromatiques Ils sont connus depuis la fin du 19ème siècle. Ils ont été longtemps les seuls explosifs utilisés industriellement avec la nitroglycérine. [...]
[...] Sa masse volumique est de 1,7 et est beaucoup plus faible que les autres explosifs primaires actuels. Sa densité apparente n'est donc que de 0,35 à 0,45. Il est insoluble dans l'eau mais soluble dans l'acide nitrique ; il est cependant flegmatisant dans l'eau à 30% ce qui est un atout pour le transport. Il libère un volume gazeux important et une chaleur de l'ordre de 660 cal/g et sa stabilité thermique n'est que de 75°C et perd 23% de son poids à 100°C en 48h. [...]
[...] Elle supporte très mal les acides. Contrairement à la plupart des autres explosifs nitrés, c'est un composé suroxygéné C'est un des explosifs les plus puissants avec un potentiel de 1773 cal/g et une vitesse de détonation de 7700 m/s pour un diamètre critique de 1 à 4 mm. Elle présente une sensibilité au choc de 0,3J, une sensibilité à la friction de 360N. Elle est donc hyper sensible au choc et a été interdite à l'état pure, elle est donc coupée avec des farines et de la nitrocellulose. [...]
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