Etanchéité rigoureuse par déformation : un organe souple, métallique, facilement déformable est soudé ou brasé sur chacune des surfaces mobiles et fixes.
Une première solution consiste à utiliser une membrane de faible épaisseur, de quelques centièmes de millimètres, généralement ondulée pour lui donner une meilleure flexibilité. La course est très réduite ainsi que les pressions possibles, une membrane seule est rarement utilisée.
La seconde solution est d'utiliser des soufflets mécaniques dont il existe 2 types :
• Soufflets à disques soudés : par empilement des membranes précédentes, les courses s'ajoutent. Les pressions d'utilisation restant faibles, on les utilise principalement dans le vide et dans certains appareils de mesure.
• Soufflets onduleux : Ils acceptent des pressions beaucoup plus élevées (jusqu'à 10 Mpa). Leur utilisation est très courante dans de nombreux appareils de mesure, sur des robinets ou des tuyauteries.
[...] Cependant, avec certains liquides, surtout si la viscosité est assez élevée, la fuite sera faible et tout à fait acceptable si le liquide reste à l'intérieur du système. Ainsi, ce type d'étanchéité, très simple, est courant en hydraulique de transmissions. B. Dispositif à gorges et rainures Pour diminuer les fuites, il est possible de réaliser sur l'arbre, ou dans l'alésage, ou bien encore sur les deux à la fois, de petites gorges qui vont perturber l'écoulement en entraînant une perte de charge supplémentaire donc une diminution du débit de fuite (Figure 4 et 5). [...]
[...] Etanchéité relative A. Par joints L'étanchéité en mouvement de translation est le plus souvent résolue avec un joint qui, solidaire d'une des deux surfaces, va venir en contact avec l'autre surface et donc frotter sur elle. L'étanchéité devant être assurée aussi à l'arrêt, ce joint, outre des caractéristiques de joint statique, doit présenter les meilleures caractéristiques en frottement possible, c'est-à-dire : Résistance au dépaclement minimal Usure négligeable La résistance au déplacement à l'usure est fonction de très nombreux paramètres dont les principaux sont : Le matériau du joint Le matériau de la surface frottante La vitesse de déplacement La pression Le fluide à étancher La qualité de la surface mobile 1. [...]
[...] Joints composites Il existe une assez grande variété de joints composites. Le plus courant est composé d'une bague en matériau plastique, polyamide ou PTFE souvent chargé, à section rectangulaire ou en U mince, qui frotte sur la partie mobile ; la bague est appuyée sur cette surface frottante par un joint torique en élastomère (figure 11). La force de déplacement est relativement faible, nettement inférieure à celle du joint torique. La vitesse peut atteindre 2 m et la pression 20 à 40 MPa. [...]
[...] Matières plastiques Les polyamides sont utilisés assez souvent car ils ont un coefficient de frottement relativement faible. Ces matériaux sont souvent chargés par des poudres de graphite ou de bisulfure de molybdène qui abaissent encore le coefficient de frottement, mais le plus intéressant est le PTFE dont le coefficient de frottement est très bas à 0,05) Formes des joints en translation a. Joints toriques o À section circulaire : le joint torique à section circulaire en élastomère est assez utilisé en étanchéité de translation. [...]
[...] La course est très réduite ainsi que les pressions possibles, une membrane seule est rarement utilisée. La seconde solution est d'utiliser des soufflets mécaniques dont il existe 2 types : Soufflets à disques soudés (Figure : par empilement des membranes précédentes, les courses s'ajoutent. Les pressions d'utilisation restant faible, on les utilise principalement dans le vide et dans certains appareils de mesure. Soufflets onduleux : Ils acceptent des pressions beaucoup plus élevées (jusqu'à 10 Mpa). Leur utilisation est très courante dans de nombreux appareils de mesure, sur des robinets (Figure ou des tuyauteries. [...]
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