Sciences humaines et arts, Grand astrolabe, Arsenius, Musée Arts et Métiers de Paris, objet scientifique, hauteur des astres
L'astrolabe attire d'abord l'attention grâce à son esthétisme. A première vue, il ressemble à une grosse horloge dorée du fait de sa forme circulaire et de la grande“aiguille”sur le dessus de l'instrument. En regardant de plus près, on remarque en fait un instrument sophistiqué et très soigné dans sa conception. En effet, on remarque particulièrement un des disques très ajouré et sculpté dans du laiton (l'araignée). On voit dès le début que ce disque a été confectionné avec un soucis esthétique, ce qui n'est pas banal pour un instrument scientifique. Sur le grand disque qui semble maintenir l'ensemble (la mère), on voit des gravures représentant des cercles concentriques et diverses courbes qui font penser à un instrument astronomique. Le bord du grand disque est constitué d'un cercle gradué avec des inscriptions à la fois en chiffres romains (de I à XII) et en chiffres arabes. Il y a également un anneau sur le haut de l'astrolabe.
[...] L'astrolabe attire d'abord l'attention grâce à son esthétisme. A première vue, il ressemble à une grosse horloge dorée du fait de sa forme circulaire et de la grande“aiguille”sur le dessus de l'instrument. En regardant de plus près, on remarque en fait un instrument sophistiqué et très soigné dans sa conception. En effet, on remarque particulièrement un des disques très ajouré et sculpté dans du laiton (l'araignée). On voit dès le début que ce disque a été confectionné avec un soucis esthétique, ce qui n'est pas banal pour un instrument scientifique. [...]
[...] Histoire de l'astrolabe L'histoire de l'astrolabe repose à la fois sur des bases textuelles et les instruments eux-mêmes. Les origines de l'astrolabe demeurent incertaines car des textes révèlent son existence depuis le IIe siècle avant JC mais le plus vieil instrument retrouvé date du moyen-âge. Les plus anciens textes font remonter l'origine de l'astrolabe à 150 avant JC par Hipparque, un astronome, géographe et mathématicien grec. Des textes de Ptolémée en 150 après JC réfère également à ce que pourrait être un astrolabe. [...]
[...] Quelle est la postérité de l'astrolabe après l'âge d'or du XVIe siècle ? A partir du début du XVIIe siècle, le demande d'astrolabe diminue car de nouveaux instruments pour le relevé astronomique comme le sextant apparaissent et des instruments de mesure du temps plus précis sont inventés. A la fin du XVIIe siècle, la production d'astrolabe était presque nulle. Mais la durée de vie de l'astrolabe, environ 700 ans en Europe, est très longue pour un instrument mathématique. Cependant, même si l'intérêt pour les astrolabes en tant qu'instrument scientifique avait fortement chuté au XVIIIe siècle, ils étaient toujours collectionnés en tant qu'antiquités. [...]
[...] Toutes ces caractéristiques, ajouté à la dorure et la taille relativement importante de l'instrument (diamètre d'environ trente centimètres), ont attirés mon attention sur cet instrument et m'ont poussé à aller plus loin dans la recherche. On peut se poser plusieurs questions suite à cette première observation : Quand a été inventé l'astrolabe ? A quoi sert-il ? Comment fonctionne-t-il ? Qui les fabrique et pourquoi sont-ils si artistiques ? Quelle importance avaient-ils dans l'histoire des sciences ? Qui les utilisait ? L'astrolabe présenté au Musée des arts et métiers est un exemplaire parmi de nombreux autres. Je m'attarderai donc sur l'astrolabe d'Arsenius exposé au musée mais j'élargirai ensuite mon commentaire aux astrolabes en général. [...]
[...] Entre le XIe et le XIIIe siècle, la majorité des astrolabes d'Europe du nord provenaient de l'Espagne musulmane. Un des textes les plus connus concernant l'astrolabe est le traité sur l'astrolabe de 1391, écrit par Geoffrey Chaucer, un écrivain et poète anglais. Celui-ci a écrit ce traité expliquant les usages de l'astrolabe pour son fils avant qu'il aille étudier à Oxford. Il lui a aussi offert un astrolabe en même temps. Vers le début du Xve siècle les astrolabes devenaient ainsi des instruments communs en Europe. [...]
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