La Lune est, après le Soleil, l'objet le plus lumineux de notre ciel. Cette qualité, jointe à ses éclipses, à son influence sur les marées et aux changements de forme de sa partie brillante (croissant, quartier, etc.), qui ponctuent le temps et servent dans de nombreuses civilisations comme calendrier, explique l'intérêt précoce des hommes pour cet astre. Sa relative proximité en a fait le seul corps céleste dont la surface a pu être étudiée en détail depuis la Terre, puis le premier à avoir été exploré, récemment, par les hommes, qui ont pu y prélever des échantillons de roches.
Seul satellite naturel de la Terre, la Lune est, à plusieurs égards, un objet unique dans le système solaire. D'un rayon de 1738 km, elle est quatre fois plus petite et 81,3 fois moins massive que la Terre. Bien qu'il existe dans le système solaire des satellites à la fois plus gros et plus massifs que la Lune, aucun, excepté Charon, le satellite de Pluton, n'a les mêmes proportions par rapport à sa planète. On peut considérer que le système Terre‑Lune constitue une véritable planète double.
[...] Neil Armstrong : alunissage (mission Apollo XI juillet 1969) Les premiers pas sur la Lune (document Le Monde) Mais les premiers à marcher sur la Lune furent les Américains. Six missions Apollo, d'Apollo 11 à Apollo 17, s'y succédèrent, sur les sept initialement prévues. La plus célèbre de ces missions reste la première, qui vit le débarquement sur le sol lunaire de Neil Armstrong, le 21 juillet 1969 suivi par son compagnon Edwin Aldrin. Au cours des six missions effectuées, les astronautes se livrèrent à un certain nombre d'expériences scientifiques dites ALSEP (Apollo lunar surface experiments expériences Apollo sur le sol lunaire Les missions Apollo ont permis de ramener 388 kg de roches lunaires et d'installer des capteurs sismiques analysant les ondes produites par les impacts météoritiques, des capteurs mesurant les fluctuations des champs magnétiques, des détecteurs de particules a et de rayonnement et ont élaboré une cartographie à haute résolution de la Lune. [...]
[...] La lumière cendrée est donc le «clair de Terre» sur la Lune! L'aspect de la surface lunaire Outre son déplacement dans l'espace, la Lune effectue en un mois sidéral une rotation autour de son axe, de telle sorte qu'elle conserve, à tout moment, à peu près la même face tournée vers la Terre. Cependant, les irrégularités de son mouvement orbital et l'inclinaison de l'orbite sur le plan de l'écliptique provoquent un phénomène dit de libration (oscillation de l'astre autour d'une position moyenne). [...]
[...] Elles résultent de la concentration soit de résidus de matière dense provenant des corps qui ont heurté la Lune et sont à l'origine des mers, soit de roches magmatiques issues du noyau en fusion au moment des épanchements de lave dans les mers. 12) Composition chimique L'oxygène prédomine nettement dans la composition des minéraux de la croûte lunaire, à raison de (en masse), suivi par le silicium (16 à 17 l'aluminium à 10 le calcium à 6 le magnésium à 6 le fer à 5 et le titane à 2 Tous les autres éléments sont présents dans des proportions très inférieures à L'oxygène, le silicium et l'aluminium sont, sur la Lune, dans les mêmes proportions que dans l'écorce terrestre; mais la teneur en fer et en titane y est notablement plus élevée, alors que les métaux alcalins sont moins abondants, tout comme le carbone et l'azote. [...]
[...] La lune Carte d'identité de la Lune La Lune est, après le Soleil, l'objet le plus lumineux de notre ciel. Cette qualité, jointe à ses éclipses, à son influence sur les marées et aux changements de forme de sa partie brillante (croissant, quartier, etc.), qui ponctuent le temps et servent dans de nombreuses civilisations comme calendrier, explique l'intérêt précoce des hommes pour cet astre. Sa relative proximité en a fait le seul corps céleste dont la surface a pu être étudiée en détail depuis la Terre, puis le premier à avoir été exploré, récemment, par les hommes, qui ont pu y prélever des échantillons de roches. [...]
[...] La datation absolue des roches provenant des diverses régions de la Lune a permis d'esquisser l'histoire géologique de notre satellite. Les plus anciens fragments de matériaux lunaires (les anorthosites) trouvés dans les différents sites sont vieux de 4,5 à 4,6 milliards d'années. Comme cet âge coïncide à peu près avec l'âge absolu des plus anciennes météorites connues, on peut en déduire que le système solaire dans son ensemble a environ 4,6 milliards d'années d'existence. Aucun matériau de cet âge ne subsiste sous forme de grands blocs: ceux-ci ont dû être désintégrés et disséminés lors du bombardement primitif qui a affecté la Lune, au cours des premiers 200 ou 300 millions d'années de son existence, avant que la chute de météorites ne se fasse de plus en plus rare. [...]
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