Depuis l'Antiquité, les hommes s'intéressent à la météorologie. Mais l'étude de cette science n'a pu se faire que beaucoup plus tard, dès que furent mises en place des grandeurs physiques pour étudier la vitesse du vent, la pression atmosphérique, la température et l'humidité de l'air.
De nombreuses recherches ont été entreprises depuis le milieu du XIXème siècle par des physiciens, afin d'améliorer ces conditions d'études. L'obtention de données en altitude est ainsi devenue possible. Une méthode de suivi des perturbations atmosphériques a été élaborée et un réseau international et synchronisé d'observation et de transmission assurant ce suivi a été mis en place. Au XXème siècle, de nombreuses inventions sont apparues, permettant ainsi le développement de cette science. Egalement, les avancées technologiques ont permis l'apparition des satellites, qui permettent une plus grande précision dans l'observation des conditions météorologiques terrestres.
Ainsi nous nous appuierons sur toutes ces connaissances pour nous demander comment se forme un cyclone, et comment évolue-t-il jusqu'à sa mort.
[...] Or une raison du fait que la Terre tourne sur elle-même, notre référentiel est en rotation par rapport au centre celle-ci. Nous allons donc devoir étudier les référentiels en rotation, cas particuliers de référentiels non galiléens. Pour cela, commençons par une expérience : Soit un disque, en position horizontale. On le fait tourner à une vitesse angulaire Ω. Lançons alors un objet (par exemple un glaçon) glissant sans frottement, à l'instant t=0 depuis le bord du disque vers son centre à une vitesse V0 dans le référentiel du laboratoire, terrestre donc. [...]
[...] A Tokyo se trouve le centre surveillant les typhons du nord-ouest du bassin de l'Océan Pacifique. La responsabilité du centre de Nandi dans les Iles Fidji couvre une partie du Sud de l'Océan Pacifique. 4 centres australiens s'occupent chacun d'une des parties des mers entourant l'Australie et la Nouvelle-Zélande : Darwin, Perth, Brisbane, Port Moresby Le Meteorological Service of New Zealand à Wellington couvre une partie du bassin Océan Pacifique Sud On trouve également le centre de New-Delhi dont la surveillance s'exerce essentiellement sur le Golfe du Bengale et la Mer d'Oman ; Enfin le centre de La Réunion est le centre spécialisé de METEO- FRANCE à Saint-Denis. [...]
[...] Il est donc moins dense, et la pression est donc plus faible. Une dépression s'est alors formée. Avec la baisse de pression, l'air se refroidit. En effet, La loi d'Avogadro-Ampère énonce qu'il y a toujours le même nombre de molécules dans des volumes égaux de gaz pris dans les mêmes conditions de température et de pression. On a la relation PV=nRT avec P la pression en pascal, V le volume en m3, n la quantité de matière en moles, R constante et égale à 8,31 Jmol-1K-1et T la température en Kelvin égale à + 273,15. [...]
[...] Dans la même zone mais de la Réunion aux côtes africaines, la saison est d'octobre à mars mois). Dans la zone du Pacifique en Extrême Orient, la saison demeure de juin à novembre mois). Naissance du cyclone Maintenant que nous savons où se forment les cyclones, posons nous maintenant la question de savoir comment ils se forment. Nous avons énoncé cette condition : la formation d'un cyclone nécessite que la température de la mer soit supérieure ou égale à 26°C. Ceci permet à l'air situé au dessus de se réchauffer considérablement. [...]
[...] Météo France Réunion utilisait le modèle MOCCANA qui aujourd'hui n'est plus en vigueur, mais à l'heure actuelle des chercheurs de Météo France planchent sur un futur modèle numérique applicable à l'Océan Indien. Devant le caractère imparfait de ce modèle, on a envisagé un autre type de modèle : le modèle dynamique. Le modèle dynamique : Il utilise les résultats de données atmosphériques globales présentes pour prévoir la trajectoire du cyclone. Le principe de ce modèle est d'étudier le cyclone dans sa seule réalité météorologique du moment. Pour cela, il prend en compte différents paramètres tels que vents, températures, humidité, et pression atmosphérique de l'atmosphère dans lequel le cyclone évolue. [...]
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