Les mouvements atmosphériques et océaniques

Résumé du document

Dans tous les cas, les données recueillies à bord du satellite sont envoyées sous forme numérique à une station terrestre. Un traitement informatique permet d'obtenir une image qui traduit, souvent par une palette de couleurs, les variations du paramètre enregistré par le satellite (...)

Extraits

[...] Deux énormes rouleaux convectifs dans la zone intertropicale. Au-dessus de l'équateur, l'air chaud et humide s'élève. Cette ascendance crée une zone de basse pression au sol et de haute pression en altitude. Arrivées en altitude, les masses d'air se déplacent vers des zones de pressions plus faibles, vers le nord ou vers le sud. Elles redescendent ensuite, dans des zones dites de subsidence, vers de latitude nord ou sud, au niveau des ceintures désertiques du globe. Dans la basse atmosphère, l'air revient enfin vers l'équateur. [...]

[...] Les courants de surface et la circulation thermohaline assurent un transport de chaleur sur de grandes distances. Les océans amortissent» ainsi les inégalités climatiques. Une dispersion plus ou moins importante des polluants : Les déplacements des enveloppes fluides de la Terre dispersent produits chimiques ou poussières qui y sont injectés soit par les activités humaines (pollutions industrielles de toutes sortes) soit par des événements naturels (éruptions volcaniques par exemple). L'extension des zones polluées dépend non seulement de la quantité de polluants émise mais aussi de la façon dont ils sont dispersés. [...]

[...] Dans la basse atmosphère, la dispersion d'une pollution chimique ou radioactive est directement dépendante des vents. Dans les zones tempérées de l'hémisphère nord, qui concentrent la majorité des industries polluantes du globe, les vents très changeants dispersent largement et rapidement les pollutions. Cependant, la pollution est souvent de courte durée car le polluant est rapidement entraîné au sol par les précipitations. C'est ce que nous avons vu par exemple dans le cas de la catastrophe de Tchernobyl. Dans la haute atmosphère, il en va tout autrement les particules et les aérosols qui y sont injectés (par exemple lors d'une éruption cataclysmique) sont entraînés par les vents violents d'altitude. [...]

[...] Les déplacements des masses d'air à l'échelle du globe. Notons que les masses d'air se déplaçant vers le nord ou le sud, que ce soit en altitude ou au niveau du sol, sont soumises à la force de Coriolis. Elles sont donc déviées vers la droite dans l'hémisphère Nord, vers la gauche dans l'hémisphère Sud. Ainsi, dans la basse atmosphère des zones intertropicales, les masses d'air sont déviées vers l'ouest et constituent les vents alizés, vents d'est réguliers d'une vitesse moyenne de 5 m/s (près de 20 km/h). [...]

[...] Suite à l'activité incessante de ces perturbations, les déplacements des masses d'air correspondent, dans l'hémisphère Nord, à une alternance de vents de nord-ouest, qui transportent du froid en direction des tropiques, et de vents de sud-ouest, qui transportent de la chaleur vers les pôles. b. Des vents d'est autour des régions polaires. Les régions polaires sont des zones de hautes pressions (ou anticycloniques) car la basse atmosphère y est froide (air dense et sec). Les régions subpolaires (vers de latitude) forment en revanche des ceintures dépressionnaires. [...]