Depuis son invention il y a près de 170 ans, la photographie a su tirer partie de nombreuses innovations technologiques et techniques dans les domaines de l'optique, de la chimie, de la mécanique, de l'électricité, de l'électronique et de l'informatique.
Au 16ème siècle, on connaissait déjà l'action de la lumière sur le chlorure d'argent, mais ce n'est pas avant 1802 que l'Anglais Thomas Wedgwood publie sa méthode. En 1819, Sir John Herschel, fils de l'illustre astronome améliore la méthode. Dans le même temps, le français Nicéphore Niepce s'attaque au même problème et obtient ses premiers dessins héliographiques (dessinés grâce à la chambre noire). Il s'associe avec un peintre de décors préoccupé par les questions de reproduction iconographique, Jacques Daguerre, mais celui-ci mourra trop tôt pour voir apparaître, en 1838, les premiers daguerréotypes (images obtenues sur des plaques de cuivre recouvertes d'argent suite à une exposition à la lumière). Le premier négatif et le premier positif date de 1839 et sont l'œuvre de Talbot, scientifique anglais et pionnier de la photographie. Le premier rouleau photographique en celluloïd date de 1889. Quant à la première plaque couleur à regarder par transparence, selon un procédé commercialement exploitable, elle a été mise au point en 1904 par les frères Lumières.
Pour ce TPE, nous nous sommes demandés, comme Jacques Daguerre, comment une image réelle est-elle transcrite en couleur sur du papier. Pour répondre à notre problématique nous allons expliquer les différents processus de la construction d'une image couleurs à commencer par la capture de l'image grâce à l'appareil photographique et au fonctionnement de la chambre noire. Puis nous nous intéresserons au stockage de la future photographie sur la pellicule et à la composition de celle-ci. Enfin nous éluciderons le mystère du développement de la pellicule et l'obtention de photographies proprement dites pour que la photographie n'ait plus aucun secret pour vous.
[...] En effet la pellicule possède différentes couches. Les différentes couches Les pellicules couleur doivent restituer la gamme complète des tonalités en tant que couleurs, et en termes d'intensité lumineuse. Elles utilisent le principe physique de la synthèse des couleurs. La pellicule se compose de trois couches photosensibles superposées, de sensibilité chromatique différente, qui réalisent l'analyse des couleurs du sujet : on obtient ainsi trois couches relatives aux trois couleurs primaires. Absorbant les radiations correspondant à leur propre couleur, les colorants sensibilisent les particules d'halogénure d'argent aux différentes longueurs d'onde. [...]
[...] Cet orifice est dénommé sténopé ; il est donc naturel que l'image projetée soit sombre à moins d'une grande lumière telle que celle émise par le soleil. Pour améliorer la netteté et la luminosité de l'image, on peut agrandir le sténopé et le garnir d'une lentille de verre. Les appareils photographiques sont tout simplement des chambres noires perfectionnées qui à la place d'une lentille comportent un véritable instrument d'optique appelé objectif. A partir d'une boîte et d'un tube en carton nous avons réussi à construire une boîte noire. [...]
[...] Comment une image réelle est-elle transcrite en couleur sur du papier? Sommaire INTRODUCTION COMMENT CAPTURE T-ON UNE IMAGE A L'INTERIEUR DE L'APPAREIL ? COMMENT LA CHAMBRE NOIRE FONCTIONNE T-ELLE ? COMMENT LES RAYONS LUMINEUX VIENNENT-ILS GRAVER LE FILM ? II/ COMMENT L'IMAGE EST-ELLE STOCKEE SUR LA PELLICULE COULEUR ? LA SYNTHESE DES COULEURS La lumière blanche La synthèse additive La synthèse soustractive LA COMPOSITION DU FILM COULEUR Les différentes couches La gélatine colorée DE LA PELLICULE AU NEGATIF III/ COMMENT L'IMAGE DE LA PELLICULE EST-ELLE TRANSCRITE SUR DU PAPIER ? [...]
[...] A ce stade, l'image n'est pas perceptible. Il faut amplifier la quantité d'Ag° pour que le contraste apparaisse entre les zones éclairées et les zones non éclairées. Cette amplification se nomme agrandissement. Ce processus est celui du développement proprement dit. L'opération d'agrandissement permet de multiplier la quantité de grains d'Ag. Le principe de la révélation est basé sur le fait que lorsqu'un cristal se forme, il s'agrandit autour des cristaux déjà formés. Les cristaux de déjà formés l'ont été par les photons. [...]
[...] C'est en modifiant son diamètre que l'on peut contrôler la quantité de lumière entrant dans l'appareil et, par conséquent, la luminosité de l'image. La pupille de l'œil fonctionne de la même manière que le diaphragme. Plus la lumière est faible, plus elle s'agrandit, plus la lumière est intense, plus elle se referme. Voici quelques valeurs d'un diaphragme ouvert vers un diaphragme fermé : -f1-f1,4-f2-f2,8 correspondent à une pleine ouverture. -f4-f5,6 correspondent à une moyenne ouverture. -f8-f11-f16-f22-f32 correspondent à une petite ouverture. Ces graduations sont établies de telle sorte que la luminosité est divisée par deux lors du passage à la graduation suivante. [...]
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