Les énergies dites propres sont-elles véritablement inoffensives pour leur environnement ?

Résumé du document

Depuis la découverte du feu jusqu'à l'épopée du nucléaire, l'Homme a toujours eu recours aux ressources de la Terre pour se chauffer et se procurer un certain confort.
Mais depuis quelques décennies, il prend enfin conscience de la fragilité du système écologique, et met tout en jeu pour la sauvegarde de son environnement. Les découvertes successives de nouvelles énergies, plus respectueuses de la nature, ont permis de faire un pas dans ce domaine.
Mais les énergies dites propres sont-elles vraiment dénudées de tout impact environnemental ?
En explorant chaque recoin du domaine énergétique, nous présenterons les différentes énergies utilisées par l'Homme, puis nous nous proposerons d'évaluer les risques naturels potentiels dûs à l'exploitation de chaque type d'énergie, et la question du nucléaire à l'heure actuelle sera ensuite exposée, ainsi que le débat qu'elle a provoqué.

Extraits

[...] La biomasse La biomasse est un procédé mettant en jeu la combustion d'une poudre obtenue par broyage de matières organiques sèches, comme le bois. Les produits de réaction sont du dihydrogène et du monoxyde de carbone. Les énergies non-renouvelables L'énergie fossile Charbon Le charbon est issu de la lente dégradation des matières carbonées (plusieurs millions d'années). De l'énergie est produite par combustion du charbon, qui chauffe un réservoir d'eau. La vapeur produite entraine des turbines qui, reliées à un générateur, produisent de l'électricité. [...]

[...] Crayons de combustible De plus, la production d'énergie par la réction de fission produit des déchets potentiels extrêmement dangereux pour l'Homme et l'environnement. S'ils ne sont pas correctement stockés et manipulés avec prudence, ils peuvent contaminer durablement ce qui les entoure. Ce potentiel est mesuré en fonction de la radioactivité du déchet, et du temps requis pour la diminuer de moitié : c'est la vie du déchet , qui s'étend de 30 ans à plusieurs milliers d'années. Aux seuls déchets de la réaction s'ajoutent tous les matériaux mis en contact avec le combustible : Production de déchets dus à l'exploitation du nucléaire par an et par habitant Les déchets de faible et moyenne activité et dont la radioactivité diminue de moitié en moins de 30 ans, représentent 900 grammes. [...]

[...] Une ressource renouvelable s'oppose à une ressource non renouvelable. Aucune production de déchets L'énergie propre est, par définition, une source énergétique qui ne produit pas de déchets : c'est à dire que les produits de réaction issus du procédé utilisé ne sont en aucun cas nocifs pour l'environnement, à court comme à long terme. Entrent dans cette catégorie les procédés ne mettant pas en jeu de réaction de combustion; comme l'énergie éolienne, qui utilise la force des vents, ou l'énergie marémotrice qui génère de l'électricité grâce à l'énergie des vagues. [...]

[...] Ces deux derniers usages du pétrole se sont tellement généralisés au cours du XXe siècle qu'une bonne partie de l'économie mondiale repose maintenant sur lui, à tel point que les problèmes d'approvisionnement des pays consommateurs fragilisent l'équilibre géopolitique avec les pays producteurs. À l'heure actuelle, les grands secteurs d'utilisation des produits pétroliers sont (en pourcentage par ordre de grandeur décroissante) : Transports : 33% Industrie : 31% Domestique et tertiaire : 30% Sidérurgie : Agriculture : En France, cette répartition est: Transports : 56,2% Résidentiel : 17,5% Usage non énergétique (chimie, bitume, cires . [...]

[...] Le liquide caloporteur extrait la chaleur issue de la réaction et l'emmène vers le générateur de vapeur par le circuit primaire. Lorsque l'eau du circuit secondaire passe dans les tubes du générateur de chaleur, elle est transformée en vapeur d'eau. Cette vapeur d'eau actionne un générateur à turbine avant d'être recondensée par l'eau froide du circuit tertiaire. Cette eau froide est souvent renvoyée dans une tour de réfrigération (d'où s'échappe du brouillard), y est refroidie et enfin rejetée dans un cours d'eau ou dans la mer. [...]