Le carbone 14 est un isotope radioactif du carbone, qui ne se trouve qu'en très petite quantité dans la nature. Nous allons voir dans cette partie où et comment ce carbone 14 est formé sur Terre, et pourquoi il est présent dans tous les organismes vivants. Le carbone 14 permet de dater un nombre considérable d'éléments et d'objets émanant d'époques très diverses. Mais, nous le verrons par la suite, ces méthodes ont leurs limites, et tout objet n'est pas forcément datable de manière fiable et efficace...
[...] Conclusion A l'issue de notre travail, nous avons découvert énormément de choses que nous ignorions, et que nous pourrions résumer par ces mots : La datation par radioactivité représente un formidable outil pour la science, et plus particulièrement pour l'archéologie et la géologie. Elle représente non pas LA solution, mais une solution très intéressante. Mise en parallèle avec d'autres méthodes, elle permet de déterminer très efficacement l'âge d'un objet. C'est en ce sens qu'elle est pour le chercheur un atout majeur. De plus, grâce à l'emploi de différents éléments à la période désintégration plus ou moins importante, l'amplitude d'âge des objets qu'il est alors possible de dater devient extrêmement importante. [...]
[...] Où se situe précisément le carbone sur Terre ? Le carbone est l'un des éléments les plus fréquents sur Terre. On le trouve à de nombreux endroits : - dans l'atmosphère, sous forme de gaz carbonique (12CO2, 14CO2) dans la biosphère terrestre et marine, sous forme de composés organiques dans les océans, sous forme de gaz carbonique, de bicarbonates dissous et de carbonates. Dans l'atmosphère ou les océans, la teneur en carbone est connue avec une grande précision. Il en est tout autre dans la biosphère terrestre, qui comprend la matière végétale vivante et morte : les végétaux et les sols, où l'on a peu d'informations. [...]
[...] Cette ampoule sera ultérieurement envoyée à un accélérateur de particules (le Centre de Lyon travaille avec les accélérateurs d'Oxford et de Groningue), grosses machines de physique, qui après accélération des ions, peuvent séparer le Carbone 14 des deux autres isotopes de carbone, le Carbone 12 et le Carbone 13. Cette manière de mesurer la teneur en radiocarbone a été développée dans plusieurs pays dont la France (au laboratoire de Gif-Sur-Yvette, il y a une quinzaine d'années). La salle de comptage et la salle de calculs Le carbone 14 est présent en très faible quantité dans les corps organiques. [...]
[...] Nous avons vu précédemment que, dans cette masse, il existait un certain nombre d'atomes de carbone 14. Ce nombre augmente toute la vie durant, par l'ingérement de nourriture organique (et par conséquent chargé en carbone 14) et cet accroissement n'est stoppé que lorsque survient la mort. La quantité de carbone cesse alors d'être renouvelée et entre alors dans une phase décroissante selon une proportion bien précise : au bout d'une période de désintégration, la teneur en carbone 14 a diminué de moitié ; deux périodes plus tard, cette quantité a encore été divisée par deux et ainsi de suite (je rappelle que dans le cas de l'istope 14 du carbone, la période de désintégration dure 5730 ans). [...]
[...] Les limites de la datation par Carbone 14 Méthode infaillible ? Jusqu'à une époque encore très récente, la méthode de datation par radioactivité était considérée par la communauté scientifique, et même la société en général, comme une technique extrêmement précise. Tellement précise qu'elle passait même pour être, les imprécisions de l'expérience mis à part, une méthode quasiment infaillible (dans l'absolu, scientifiquement, la fiabilité ne peut être totale, d'où la prise de distance : "quasiment"). Bref, en deux mots : LA méthode idéale . [...]
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