Article de Philosophie ayant pour sujet l'univers noir.
[...] L'existence de cette énergie noire dominant toutes les autres formes d'énergie fut bien confirmée par plusieurs méthodes indépendantes : rayonnement fossile, diagrammes de Hubble, propriétés des grandes structures, faisant ainsi éliminer toute éventualité d'erreur expérimentale. Plusieurs hypothèses furent alors émises afin d'élucider l'exacte nature de cette énergie. Certains ont estimé qu'elle ne serait autre que la fameuse constante cosmologique de la relativité générale initialement proposée par Einstein. La densité d'une telle énergie serait uniforme, et constante dans tout l'Univers, invariable en fonction du temps. C'est la forme qui est cohérente avec les observations actuelles. Si telle est la nature de cette énergie ; elle devrait très probablement s'agir d'une propriété fondamentale de la nature. [...]
[...] La déformation de l'espace-temps au sein de l'étoile serait telle que les théories physiques actuelles deviendraient tout simplement inapplicables. La périphérie de l'étoile définirait une sorte de sphère dite horizon du trou centrée sur la singularité et dont le rayon, dit rayon de Schwarzschild serait une limite maximale en dessous duquel le trou empêche toute matière ou rayonnement de s'échapper. Aucune particule de matière ne peut s'échapper du trou, une fois capturée par celui-ci, même celles composant la lumière, celles-ci perdraient la totalité de leur énergie en essayant de sortir du puits de potentiel du trou. [...]
[...] Quel pourrait être l'effet d'une telle énergie ? Une dilatation si violente de l'espace que la lumière émise par une lampe tenue à la main n'atteindrait jamais les yeux ! Donc, si la constante cosmologique avait une valeur proche de celle de l'énergie du vide, l'Univers se serait dilaté quasi-instantanément, empêchant la formation des structures stellaires et par conséquent empêchant l'apparition de la vie. Un tel écart entre théorie et observation fut qualifiée par certains, de crise majeure de la physique du 20e siècle. [...]
[...] Elle pourrait être la conséquence de l'existence de particules inconnues. Ce modèle, baptisé Quintessence par analogie au concept de quintessence de l'antiquité, traduit une allusion au fait qu'il existe par ailleurs quatre types de matières (ou de formes d'énergie) dans l'Univers : la matière baryonique, composant les atomes ordinaires, les photons, principalement formés par le fond diffus cosmologique, les neutrinos, principalement composés d'un éventuel fond cosmologique de neutrinos, et la matière noire, dont la nature exacte est à l'heure actuelle encore inconnue. [...]
[...] Ces questions pourraient fort bien occasionner un profond remaniement de nos conceptions physiques et cosmologiques. Une révolution scientifique attend peut être, patiemment, son heure quelque part dans les confins obscurs de l'univers 1 Einstein et Rosen en proposant (1935), une légère extension de la solution de Schwarzschild, admettaient que les singularités de l'espace- temps formaient en réalité des puits gravitationnels de densité et de courbure d'espace-temps infinis. Ces connexions spatio-temporelles sont alors connues sous le nom de ponts d'Einstein-Rosen ou plus communément Trous de vers Elles consistent à créer des tunnels entre des trous noirs et des trous blancs fontaines blanches Il faut noter que ces objets sont une pure spéculation théoriques représentant plutôt des solutions mathématiques. [...]
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