On part de 2 constats issus de l'examen d'habiletés motrices simple. On demande une tâche de flexion-extension des index de la main droite et de la main gauche. On mesure le temps de mouvement pour un cycle. On obtient TM droit = 181 ms et TM gauche = 222 ms.
Si on demande la même tâche les deux mains en même temps on obtient TM = 208 ms : on à un déficit pour la main droite de 27 ms et une marge de bénéfice de 14 ms pour la main gauche.
En faisant une tâche bimanuelle (coordination), on se rend compte qu'il y a une différence avec la somme des 2 tâches simples.
HUYT et TAYLOR (1981) : s'intéressent à la locomotion : tâche de coordination complexe. En faisant varier la vitesse du tapis roulant, on constate que les chevaux ont 3 patrons de locomotions = 3 allures. Le cheval choisit l'allure qui va lui permettre de consommer le moins d'oxygène possible (= allure naturelle). Ce constat est utilisé par HUYT et TAYLOR pour dire que les coordinations qui ne sont pas contrôlées par un programme moteur vont être déterminée par l'efficience énergétique.
[...] ( Avec ces 2 constats on a une vue de ce qui va être caractéristique dans une approche dynamique par rapport à une approche cognitive. Origines de l'approche dynamique Théorie de l'auto-organisation Cette théorie cherche à expliquer qu'on a des émergences de formes, par la motricité = des émergences de coordination et que ces apparitions sont d'autant plus faciles qu'on a des systèmes qui sont complexes. Système complexe : BERSTEIN = conception du degré de liberté :plus il y a de degrés de liberté, plus on a de patrons de locomotions complexes et plus l'énergie de forme sera facilitée. [...]
[...] Applications à l'apprentissage moteur Intérêts de cette approche dynamique pour l'apprentissage moteur : avant toute pratique physique, on est capable de connaître l'état du système. L'apprentissage c'est faire apparaître un nouvel attracteur = changement de dynamique = changement d'attracteur. Cette application se fait par 2 modes d'apprentissage : Coopération (dynamique intrinsèque = ce que sait faire le sujet). Compétition/opposition Il est ainsi plus facile d'apprendre l'attracteur 135° plus proche de 180° stable mais pas trop que proche de très stable. [...]
[...] En faisant une tâche bimanuelle (coordination), on se rend compte qu'il y a une différence avec la somme des 2 tâches simples. HUYT et TAYLOR (1981) : s'intéressent à la locomotion : tâche de coordination complexe. En faisant varier la vitesse du tapis roulant, on constate que les chevaux ont 3 patrons de locomotions = 3 allures. Le cheval choisit l'allure qui va lui permettre de consommer le moins d'oxygène possible allure naturelle). Ce constat est utilisé par HUYT et TAYLOR pour dire que les coordinations qui ne sont pas contrôlées par un programme moteur vont être déterminées par l'efficience énergétique. [...]
[...] A gauche : synchronisme et à droite : opposition de phase. En bas à gauche : on exprime le déplacement en fonction du temps. En bas à droite : on exprime la vitesse. Quand l'angle ( = les 2 doigts sont au même endroit, au même moment = coordination. Quand l'angle ( = 180° anti-phase. Une seule variable permet de décrire le comportement : la phase relative = on est soit en phase, soit en anti-phase. Expériences Quand on part an anti-phase on arrive rapidement en phase. [...]
[...] 3ème cas : a = 3,75 : x peut prendre 4 valeurs. 4ème cas : a = 4 : x prendre des valeurs aléatoires = chaos. Le même système peut produire ou n'importe quelle valeur : des systèmes simples produisent des réponses (des comportements) complexes. Résumé : Certains systèmes complexes sont capables de produire spontanément des comportements organisés et stables. Les coordinations qui émergent résultent de l'assemblage des nombreux éléments qui constituent le système mais elles ne peuvent pas être reconstituées comme la simple somme des éléments. [...]
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