Par contre, à la surface, une molécule n'est soumise qu'aux attractions des molécules situées sous elle : la résultante est donc dirigée vers le bas. La couche superficielle va donc avoir tendance à s'enfoncer en comprimant le liquide, qui réagit pour stabiliser la surface libre (...)
[...] Il n'est en général pas possible d'agir sur mais on peut diminuer la tension superficielle (LV du liquide en utilisant des tensioactifs. Remarque : les savons ne doivent pas être utilisés dans le cas d'eaux dures, car ils forment avec les ions calcium des composés insolubles. L'abaissement de la tension superficielle de l'eau permet de recouvrir une plus grande surface de solide et donc d'accroître la mouillabilité : l'angle obtus de contact entre l'eau et le solide devient aigu. Exemples : - lame de verre plongée dans l'eau - goutte d'eau sur une surface minérale. [...]
[...] Elle représente le travail à fournir pour augmenter la surface du liquide d'une unité d'aire : elle s'exprime donc en J/m2. On peut également rencontrer une autre unité : les dynes/cm dyne = 10-5 N). L'eau pure a alors une tension superficielle de 72 dynes/cm. Un agent de surface en solution dans l'eau migre préférentiellement à l'interface eau-air et s'oriente : - la partie de la molécule constituée par la chaîne hydrocarbonée, insoluble dans l'eau, est dans l'air, - la partie fonctionnelle hydrophile est dans l'eau. [...]
[...] En ce qui concerne la variation de la solubilité des tensioactifs dans l'eau avec la température, deux cas particuliers doivent être mentionnés : La solubilité dans l'eau des tensioactifs ioniques croît brusquement à partir d'une certaine température appelée point de Kraft ou température critique de micellisation. La connaissance du point de Kraft est souvent nécessaire et, dans la plupart des applications, il est indispensable de choisir un tensioactif dont le point de Kraft est inférieur à la température d'utilisation. La solubilité dans l'eau des tensioactifs non ioniques polyéthoxylés diminue lorsque la température augmente. [...]
[...] La température à partir de laquelle une solution de concentration donnée en tensioactif polyéthoxylé ne se solubilise plus est appelée point de trouble. [...]
[...] Les surfaces se renouvellent ainsi plusieurs milliers de fois par seconde. Adsorption des tensioactifs aux interfaces Les molécules de tensioactifs, comportant une partie hydrophile et une partie lipophile, ont tendance à s'orienter, à se concentrer, aux interfaces de façon à accroître les interactions attractives (partie hydrophile-eau et partie lipophilephase apolaire). Il s'agit d'un phénomène d'adsorption : concentration plus importante à la surface qu'à l'intérieur de la phase liquide, qui apparaît aussi bien aux interfaces liquide-liquide (eau-hydrocarbure ou huile), liquide-solide (eau- surface apolaire, huile-surface polaire), qu'aux interfaces liquide-gaz (eau-air). [...]
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