Le début de l'utilisation des additifs coïncide presque simultanément avec la maîtrise par l'homme des techniques de domestication de la nature à des fins alimentaires. Très vite, il s'est vu confronté au pourrissement des récoltes, à la dégradation de la viande, puis aux problèmes de conservation de l'aspect des aliments.
Déjà, 2000 ans avant notre ère, on se servait de "substances" dont les propriétés permettaient toutes sortes de miracles :
En Europe, le sel et la fumée pour conserver la viande, en Égypte, des colorants et des épices pour améliorer l'aspect de certains mets et à Rome, du salpêtre pour les mêmes raisons.
Sans le développement des additifs, l'éradication de certaines maladies phytosanitaires et l'amélioration de la salubrité des aliments n'auraient pas été possibles. Il vient ensuite avec la révolution industrielle, l'industrialisation des colorants en Amérique du Nord au milieu du 19ème siècle, découverte des émulsifiants, des levures et des gélifiants dans la première moitié du 20ème siècle.
Aujourd'hui, l'industrie agroalimentaire a largement recours aux additifs alimentaires. Qui n'a jamais été surpris en lisant la liste des ingrédients sur les emballages des produits alimentaires ?
On découvre un E509 sur un bocal de cornichons, un E224 sur un pot de moutarde, un E338 sur une canette de cola, ... colorants, conservateurs, antioxydants ... . Autant de substances ajoutées aux aliments pour modifier leur texture ou leur goût. Bien qu'autorisées légalement, certaines sont déconseillées sur le plan santé. Derrière ces codes mystérieux et opaques se cachent les additifs alimentaires. Pour mieux les connaître, suivez le guide ! (...)
[...] Ses noms d'emprunt sont très nombreux : glutamate monosodique, glutamate, acide glutamique mais aussi huile ou graisse végétale hydrogénée, protéines hydrogénées, gélatine, caséinat de sodium ou de calcium, levure rajoutée, extraits de levure, glutamate monopotassique et certaines huiles de maïs. Il peut encore contaminer les extraits de malt, bouillons, arôme de malt, arômes artificiels, arômes naturels et beaucoup d'autres dont l'arôme de caramel, etc. Tableau récapitulatif non exhaustif de plusieurs additifs : Alimentation biologique et additifs La législation pour l'alimentation biologique impose une norme beaucoup plus stricte. Peu d'additifs alimentaires sont autorisés et ceux qui le sont comptent parmi les plus inoffensifs, ils sont d'origine naturelle. [...]
[...] Les colorants (E100 à E199) : Ils modifient principalement la couleur des denrées alimentaires pour les rendre plus attrayantes à la vue du consommateur. Ex : le vert du sirop de menthe Les conservateurs (E200 à E299) : Ils servent à maintenir les denrées alimentaires plus longtemps en rayon. Ils bloquent le développement des micro-organismes pathogènes (moisissures, bactéries, Ils jouent un véritable rôle sanitaire en limitant le nombre d'intoxications alimentaires (listériose, salmonellose, Ex : les nitrites, l'acide ascorbique Acide lactique (E270) : C3H6O3 Les antioxydants ou anti-oxygènes (E300) : Ils ralentissent l'oxydation des aliments. [...]
[...] Pour certains additifs, il n'y a pas de DJA car ils ne provoquent pas de problèmes pour la santé. Ex : Si un additif a une DJA de alors une personne de 60kg peut ingérer jusqu'à 60 mg par jour de cet additif sans risque pour sa santé. Allergies et intolérances L'intolérance à un aliment (gluten, graine de sésame, ) ou à un additif n'est pas toujours évidente à diagnostiquer. Il faut pour cela pratiquer un test en double aveugle contre placebo (le patient croît qu'on lui propose l'allergène, mais il n'y en a pas dans le test). [...]
[...] Qui n'a jamais été surpris en lisant la liste des ingrédients sur les emballages des produits alimentaires? On découvre un E509 sur un bocal de cornichons, un E224 sur un pot de moutarde, un E338 sur une canette de cola colorants, conservateurs, antioxydants . Autant de substances ajoutées aux aliments pour modifier leur texture ou leur goût. Bien qu'autorisées légalement, certaines sont déconseillées sur le plan santé. Derrière ces codes mystérieux et opaques se cachent les additifs alimentaires. Pour mieux les connaître, suivez le guide ! [...]
[...] Quelques exemples : Les colorants azoïques comme la tartrazine (E102), le rouge de cochenille (E124), le jaune orangé (E110) ou le noir brillant (E151) sont autorisés dans de nombreux aliments et médicaments mais ils sont capables de provoquer de l'urticaire et de l'eczéma. La tartrazine peut aussi contenir des résidus de substances cancérigènes, sa pureté est vérifiée par les contrôles demandés par l'AFSA. Il ne faut donc pas abuser de ce colorant jaune. Les conservateurs se trouvent surtout dans la charcuterie, sur les emballages on peut voir E245 et E250. Il s'agit de nitrites, indispensables pour éviter la bactérie responsable du botulisme. Ils ne sont autorisés que dans les salaisons, charcuterie, viande en conserve, foie gras et bacon. [...]
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