Présentation de la Résonance magnétique nucléaire dans sa partie RMN Impulsionnelle. Découverte de la RMN impulsionnelle, de sa détection et de sa relation avec la Transformée de Fourier. Puis nous traiterons de la Transformée de Fourier en général en la définissant, puis de son analyse graphique et de sa détection en quadrature.
[...] Pour des raisons purement techniques, ce signal est démodulé avant d'être numérisé par l'informatique du spectromètre. La démodulation consiste à mélanger au signal détecté la fréquence νr afin d'obtenir un nouveau signal dont la pulsation est (qui correspond en fait à la pulsation apparente dans le référentiel tournant). Détection du signal RMN : le flux magnétique à travers la bobine (proportionnel à la composante de M suivant l'axe de la bobine) varie périodiquement ce qui induit dans la bobine un signal électrique de fréquence ν0 Transformation de Fourier Comme nous le verrons au chapitre le signal RMN ne contient que très rarement une seule fréquence. [...]
[...] L'une des conséquences de cette caractéristique est que la transformation de Fourier n'est pas en mesure de distinguer deux raies situées de part et d'autre de la fréquence νr du référentiel tournant. Afin de résoudre ce problème, le détecteur divise le signal RMN en deux parties égales. La première n'est pas modifiée et produit un signal et la seconde est déphasée de π/2, ce qui produit un signal Le signal traité par l'informatique du spectromètre est alors un signal complexe : Les conclusions tirées restent valables et de plus, le signal complexe ainsi généré est différent pour Ω0 et –Ω0. BIBLIOGRAPHIE : La RMN : Concepts et méthodes. [...]
[...] Daniel Canet, Jean-Claude Boudel et Emmanuelle Canet Soulas. Dunod, Paris Chapitre 3. Spin dynamics : basic of nuclear magnetic resonance. Malcolm H. Levitt. Wiley, Chichester Chapitre 5. [...]
[...] On peut constater que la surface sous S'(t) est d'autant plus petite que T2* est court. Cette dernière observation explique que, plus T2* est faible et plus la raie RMN aura une faible hauteur et une grande largeur. Lorsque le signal est constitué de plusieurs fréquences, l'approche décrite plus haut reste valable. Il est facile de percevoir intuitivement que la transformée de Fourier présentera un maximum à chaque fois que Ω passera par l'une des pulsations présentes dans le signal. [...]
[...] En pratique, le signal S'(t) n'a une valeur non-nulle qu'à partir de t = 0 et n'est enregistré que sur une période de temps limitée. L'intégrale n'est donc calculée que de t = 0 à t = AQ et non de à mais cela n'induit pas de différence significative si est effectivement revenu à 0 à la fin de la période AQ. L'observation de la figure conduit aux constatations suivantes : La surface sous S'(t) vaut Σ, valeur positive non-nulle, pour Ω = Ω0. [...]
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