L'imagerie anatomique a été indispensable pour la connaissance du corps humain. Cependant,elle est inefficace dans la compréhension des rôles de chacun des organes. Plusieurs technique sont été mises au point, basées sur des principes physiques tels que l'effet photoélectrique et le rayonnement gamma, spécialement pour l'acquisition.
Mais c'est grâce aux processus biologiques tels que la réaction hémodynamique et les effets électromagnétiques aux niveaux des synapses que nous avons pu envisager l'étude quantitative du fonctionnement de nos organes. Le progrès dans la compréhension des maladies nerveuses jusque-là incomprises, sont en grande partie dû à ces techniques (...)
[...] Il existe des allergies tel que l'iode. Dans ce cas là il sera préférable d'utiliser par exemple du technétium. Illustration 16: Isotopes radioactifs utilisés selon les organes Annexe F : Cerveau et activité électromagnétique Deux neurones ne sont pas en réel contact, il existe toujours un espace entre eux, rempli de liquide interstiel. La transmission se fait donc par l'intermédiaire de signaux électriques. Il y a passage d'ions positifs et d'ion négatif au niveau synaptique. Or ce transfert d'ions est équivalent à un flux de courant qui provoque un champs électromagnétique. [...]
[...] Annexe : Principaux isotopes radioactifs utilisés 1.5 Mesure électrique et magnétique du cerveau Il existe un troisième type d'imagerie fonctionnelle. Celle-ci est basée sur l'activité électrique et magnétique du cerveau. En effet, les informations échangées entre les neurones se font par l'intermédiaire de variations électromagnétique. Annexe : Cerveau et activité électromagnétique Electroencéphalogramme (EEG) Ce premier type d'enregistrement remonte aux années 20 grâce au Dr. Berger. La technique consiste à placer une série d'électrodes sur la tête du patient. Chacune de ces électrodes va représenter un signal électrique. [...]
[...] Dès lors que l'on cesse d'appliquer le champ magnétique, le spin retourne à son état d'équilibre. Cette relaxation est accompagnée d'une émission d'ondes électromagnétiques qui est détectée par un capteur. Ces ondes présentent des caractéristiques temporelles dites pondération T1 pour la repousse de la composante transversale de l'alimentation et pondération T2 pour la décroissance de la composante longitudinale. Avec une pondération en T1 du signal obtenu nous obtenons une image anatomique tandis qu'en pondérant en T2 nous obtenons une image fonctionnelle. [...]
[...] Illustration Enregistrement d'un EEG Magnétoencéphalogramme (MEG) Cette technique mesure le champs magnétique en surface. Les tissus extracérébraux altèrent les flux de courants en EEG, mais sont invisibles pour le champs magnétiques. La localisation des sources est donc plus simple dans ce cas. Tout comme un EEG, le MEG renseigne sur les crises d'épilepsie. Il est également utilisé dans la recherche actuelle pour mieux comprendre d'autres maladies du systèmes nerveux tels que Parkinson, Alzheimer, la schizophrénie et d'autre. Le MEG est cependant peu répandue du fait de son coût très onéreux. [...]
[...] Cela permet donc de déterminer la direction du rayonnement sans avoir recours à un collimateur. Le rôle du collimateur est de sélectionner une direction précise. Il est donc composé d'une plaque de plomb permettant d'atténuer très fortement le rayonnement. L'épaisseur de la plaque est calculée pour atténuer le rayonnement de 95% Dans le cas les rayons sont distribués sur une grande partie du détecteur. Dans le cas avec collimateur, on obtient un point ponctuel. Il existe actuellement plusieurs types de collimateurs. [...]
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