Exposé donnant des informations sur la lune.
[...] Sa distance à la Terre varie, au cours de chaque mois, de 356000 à 407000 km, soit une distance moyenne de 384400 km (moins de de la distance de la Terre à Vénus ou à Mars, même au moment de leur plus grande proximité). Le globe lunaire apparaît dans le ciel comme un disque d'un peu plus d'un demi‑degré de diamètre apparent. Il faut à la Lune 27 j 7 h 43 min 11,5 s (un mois sidéral) pour décrire une orbite complète autour de la Terre, avant que la direction Terre‑Lune retrouve la même position par rapport aux étoiles. [...]
[...] Au contraire, quand la Terre se trouve à peu près entre le Soleil et la Lune, celle-ci nous présente sa moitié éclairée: elle est pleine. Entre ces deux situations extrêmes, l'aspect de la Lune passe par une série de phases: croissant de plus en plus épais, puis quartier, puis Lune gibbeuse. Après la pleine lune, la série se déroule à l'envers jusqu'à la nouvelle lune suivante: le bord éclairé est toujours situé vers le Soleil, c'est‑à‑dire vers l'ouest, tant que la Lune grossit, et vers l'est quand elle diminue (ainsi, vue de l'hémisphère Nord, lorsqu'elle «croît» elle affecte la forme d'un et celle d'un C lorsqu'elle décroît d'où le surnom de «menteuse» qu'on lui donne parfois). [...]
[...] Toutefois, contrairement aux espoirs soulevés par ces premières mesures, l'observation de l'impact provoqué du satellite américain Lunar Prospector dans un cratère polaire (31 juillet 1999) n'a pas permis de mettre en évidence une quelconque présence d'eau dans le sol lunaire. L'analyse des données recueillies simultanément par le téléscope spatial Hubble, par le satellite SWAS (Submillimeter Wave Astronomy Satellite), par l'observatoire MCDonald au Texas et par le télescope Keck à Hawaii ont montré que la collision n'avait dégagé aucun élément chimique pouvant révéler que des molécules d'eau ont été projetées lors de l'impact. [...]
[...] L'aspect de la surface lunaire. Outre son déplacement dans l'espace, la Lune effectue en un mois sidéral une rotation autour de son axe, de telle sorte qu'elle conserve, à tout moment, à peu près la même face tournée vers la Terre. Cependant, les irrégularités de son mouvement orbital et l'inclinaison de l'orbite sur le plan de l'écliptique provoquent un phénomène dit de libration (oscillation de l'astre autour d'une position moyenne). Ce phénomène est peu sensible: la surface lunaire porte des marques assez contrastées, visibles à l'œil nu, qui restent manifestement toujours au même endroit du disque lunaire. [...]
[...] Des engins spatiaux en orbite autour de la Lune ont permis la découverte de régions appelées mascons (abréviation de l'anglais mass concentration), présentant des anomalies de champ de gravitation, et situées en général en dessous des mers. Elles résultent de la concentration soit de résidus de matière dense provenant des corps qui ont heurté la Lune et sont à l'origine des mers, soit de roches magmatiques issues du noyau en fusion au moment des épanchements de lave dans les mers. 12) Composition chimique. [...]
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