L'histoire prend la forme d'un récit dans la mesure où l'histoire doit raconter un fait. L'histoire est donc un récit qui narre les évènements dans l'ordre chronologique et qui a pour principal but de transmettre un savoir. Elle traduit les évènements passés en discours, lesquels seront à transmettre aux générations suivantes. L'histoire permet donc, sous forme de discours, de former une mémoire collective et connaître l'histoire du monde. Dès lors, l'histoire contribue donc à notre culture (...)
[...] Comme le montre Fénelon, l'historien doit faire abstraction de tout ce qu'il entoure et de sa propre personne pour être à même de narrer correctement les faits. Les faits parlent d'eux-mêmes, d'où le refus catégorique de la subjectivité de l'historien La dimension interprétative de l'histoire A. L'inexistence des faits objectifs L'histoire se veut donc objective, c'est-à-dire que l'historien doit être impartial pour narrer comme il se doit les évènements passés. Mais les évènements passés ne sont pas toujours facile à décrypter. [...]
[...] Dissertation : La connaissance historique est-elle essentiellement interprétative ? 1. Une connaissance historique objective A. Une narration L'histoire prend la forme d'un récit dans la mesure où l'histoire doit raconter un fait. L'histoire est donc un récit qui narre les évènements dans l'ordre chronologique et qui a pour principal but de transmettre un savoir. Elle traduit les évènements passés en discours, lesquels seront à transmettre aux générations suivantes. L'histoire permet donc, sous forme de discours, de former une mémoire collective et connaître l'histoire du monde. [...]
[...] Dès lors, dès que l'historien commence à analyser les éléments dont il dispose, il commence à interpréter. En ce sens, il n'existe pas de véritables faits objectives mais juste des faits avec plus ou moins d'interprétation. B. Une explication subjective De même, l'explication exige une part d'interprétation dans la mesure où les textes historiques sur le même évènement diffère les uns des autres. En effet, les paroles du vainqueur ne sera pas les mêmes que ceux du vaincus. Ainsi, l'historien se voit obliger de former son propre opinion en fonction de tel ou tel discours. [...]
[...] Une objectivité subjective L'objectivité historienne est à distinguer de l'objectivité des sciences expérimentales comme la physiques ou encore les mathématiques. Elles ont certes un même but, autrement dit comprendre, analyser, déduire, mais l'objectivité de l'histoire est liée à la subjectivité de l'historien. L'objectivité de l'histoire doit obligatoirement passer par la subjectivité humaine qui lui apporte une certaine réflexion qui amène à la connaissance. B. Une interprétation limitée Malgré l'interprétation qui demeure inévitable, elle reste néanmoins limitée. Ainsi, comme le montre Aron, l'homme ne peut pas émettre telle ou telle hypothèse dans la mesure ou il la juge probable. [...]
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