Exposé sur le sonar. Les moyens d'exploration archéologique sont nombreux : magnétomètre à résonance magnétique nucléaire, sondeur à sédiments, ou encore le sonar. L'étude va se porter exclusivement sur l'utilisation du sonar dans la découverte archéologique des trésors engloutis de l'Egypte.
[...] Ce système est analogue au radar. Un système sonar émet des impulsions ultrasonores grâce à un appareil qui est soit situé sur la coque, soit remorqué par le bateau. Puis, il reçoit les ondes réfléchies par les obstacles à l'aide d'un capteur sensible. Le sonar utilise les ondes de vibrations élastiques. L'eau propage ces vibrations à de grandes distances, alors qu'elle absorbe très vite les ondes électromagnétiques, y compris les ondes lumineuses. C'est un système efficace qui a permis la découverte de la civilisation égyptienne antique immergée. [...]
[...] Le principe du sonar passif est d'écouter des sons non audibles. Ils sont généralement utilisés dans des applications militaires ou scientifiques. En l'occurrence, il s'agit du sonar actif qui est étudié dans cette mission archéologique. Un sonar remorqué par le bateau : Le sonar actif utilisé, produit un son pulsé, appelé ping, et écoute l'écho de ce son sur les obstacles qu'il rencontrera. Pour mesurer la profondeur, à laquelle se trouvent les monuments immergés, il lui suffit alors de mesurer le temps écoulé entre l'émission et la réception du son (car la vitesse de propagation du son dans l'eau est connue). [...]
[...] La stèle qui a été tirée des eaux porte l'inscription "Heracleion-Thonis". L ‘explorateur Franck Goddio détient ainsi la preuve que les fouilles qu'il effectue depuis plusieurs années sur le site concernent bien Héraklion, une cité pharaonique tardive, antérieure à Alexandrie (fondée en 331 avant J.C.). Cette cité aurait été submergée par une catastrophe naturelle, par exemple un séisme. "Ces nouvelles découvertes archéologiques, en particulier la stèle, nous permettent d'identifier la ville comme étant celle d'Héraklion", a déclaré Franck Goddio au cours d'une conférence de presse. [...]
[...] La détection de petits obstacles et la caractérisation d'irrégularités sont alors obtenues. La présence des vestiges est aussi détectée par la formation d'une ombre qui est produite lorsque l'obstacle en question empêche la réflectivité des ondes sonores. Les dimensions de cette ombre varient en fonction de l'angle du faisceau et des dimensions de l'obstacle. Mise en œuvre d'un sonar latéral - poisson remorqué - surface insonifiée instantanée surface couverte par les émissions précédentes En effet, un obstacle de dimension suffisante va intercepter une partie du secteur angulaire vertical émis, et donc interdire la rétro diffusion par le fond au cours des instants normalement associés à ces angles; l'écho reçu va donc être de très faible niveau pendant une durée dépendant de l'angle de rasance et de la hauteur de l'objet masquant. [...]
[...] Il s'agissait des cités égyptiennes. Les chercheurs ont ensuite envoyé une sonde robotisée sous-marine, pour filmer des parties du plateau qui s'étendaient sur plusieurs centaines d'hectares. Les images confirmèrent la présence de monolithes en pierre taillée, mesurant de 2 à 5 mètres de long et positionnés en formations perpendiculaires ou circulaires. Certains des blocs étaient empilés et d'autres exposés à la mer. L'équipe, grâce à divers moyens d'exploration, dont le sonar, dont on fait l'étude ici, a également découvert sous les eaux dix épaves de navires, qui localisent avec précision le site du port d'Héraklion, et trois statues de granit rose: l'une de Hâpi, dieu des crues du Nil, la deuxième d'un pharaon, et la troisième d'une déesse. [...]
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