Justification, principe et calcul des valeurs normalisées pour le marquage des valeurs des composants passifs. Repérage des valeurs par le code des couleurs ou par un code en chiffres.
[...] Recherche des valeurs normalisées Principe : Pour faciliter le marquage on cherche à avoir des séries de valeurs de chiffres significatifs par décade, (on entend par décade toute les valeurs comprises entre une puissance de 10 et la suivante. (par exemple de 10 kΩ à 100 kΩ On pourra ainsi codifier des chiffres significatifs, deux par exemple, ainsi qu'un multiplicateur en 10n. En ajoutant un signe précisant la précision qu'on s'est octroyé il suffit de quatre signes pour marquer un composant. On va raisonner sur une valeur de composant, telle que résistance, capacité ou inductance, notée X. [...]
[...] Le marquage des composants 1. Code des couleurs : Pour faciliter le marquage des composants on affecte une couleur normalisée à chaque chiffre suivant le tableau : marquage n'est pas seulement utilisé pour le repérage des valeurs de composants tels que les résistances. On l'utilise aussi pour le repérage des brins dans les nappes et tresses de câbles de transmission (informatique, téléphonique), dans certaines installations électriques, etc 2. Marquage des résistances : Les deux premiers anneaux de couleurs donnent les deux chiffres significatifs normalisés . [...]
[...] On a donc : On choisit des tolérances (précisions) de et pour les plus courantes. On obtient alors des valeurs pour que l'on arrondi à l'entier supérieur, et par suite la valeur de k permettant de déterminer les valeurs normalisées cherchées. Ceci permet de calculer les valeurs théoriques normalisées qui sont ensuite arrondies pour donner les valeurs pratiques dans les séries appelées E6, E12, E24, etc (car il suffit de ou 24 valeurs pour couvrir une décade suivant la précision choisie). [...]
[...] Les valeurs normalisées des composants passifs. A. Fabrication des composants et dispersion des caractéristiques Lors de la fabrication des composants on obtient des lots présentant, malgré tout le soin que l'on donne à leur réalisation, une dispersion dans la valeur de leurs caractéristiques. Par exemple, pour un résistor qui doit avoir une valeur de 100 Ω on trouve sur un lot, après mesure, des valeurs s'échelonnant entre 96 Ω et 108 Ω. On obtient donc le résultat souhaité avec un pourcentage d'erreur situé dans une fourchette de à 8%. [...]
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