Les gaz rares sont un groupe de six éléments chimiques gazeux constituant le groupe 0 (colonne 18) du tableau périodique ; dans l'ordre croissant de la masse atomique, ce sont l'hélium, le néon, l'argon, le krypton, le xénon et le radon. Ces gaz sont contenus à l'état de traces dans l'air (...)
[...] Des composés avec le néon, un autre gaz rare, et avec l'hydrogène ont été cependant découverts. Du fait de l'abondance de l'hélium dans l'univers, l'existence de telles réactions, bien que rares, peut être importante en cosmologie. L'hélium est le plus difficile des gaz à liquéfier ; il est impossible à solidifier à des pressions atmosphériques ordinaires. Ces propriétés le rendent très utile comme réfrigérant et pour obtenir et mesurer des températures proches du zéro absolu. L'hélium liquide peut être refroidi pratiquement au zéro absolu à pression normale, par une extraction rapide de la vapeur audessus du liquide. [...]
[...] On recueille alors l'élément à l'état de gaz dissous dans la solution. Le radon-222 peut être utilisé pour traiter les tumeurs malignes. On connaît dix-neuf autres isotopes du radon. L'isotope de masse 220 fut découvert en 1899 par Ernest Rutherford. Il est obtenu à la suite de la décomposition radioactive d'un isotope du thorium. Le radon-220 a une période radioactive de 55 secondes et est appelé thoron. L'isotope de masse 219 a une période radioactive de 4 secondes. Il se forme par décomposition radioactive d'un isotope de l'actinium. [...]
[...] C'est un gaz rare du groupe 18 (VIIIa) dans le tableau périodique. L'argon fut découvert en 1894 par les scientifiques britanniques sir William Ramsay et lord John William Strutt Rayleigh. Ils furent amenés à cette découverte par la différence entre la densité de l'azote supposé pur et préparé à partir de l'air et celle de l'azote réellement pur, préparé à partir du nitrate d'ammonium. L'argon est constitué de molécules monoatomiques. Il est incolore et inodore. Il constitue de l'atmosphère terrestre. [...]
[...] En effet, ces gaz liquéfiés n'absorbent pas les radiations infrarouges. Leur spectre ne cache donc pas les spectres des substances dissoutes Helium L'hélium (du grec hêlios, Soleil), gaz rare de symbole He, inerte, incolore, inodore. Il fait partie du groupe 18 (ou VIIIa) de la classification périodique des éléments; son numéro atomique est égal à 2. L'astronome français Pierre Janssen découvrit l'hélium dans le spectre de la couronne solaire, pendant une éclipse, en 1868. Peu de temps après, ce corps fut identifié comme un élément et dénommé par le chimiste britannique sir Edward Frankland, et par l'astronome britannique sir Joseph Norman Lockyer. [...]
[...] UTILISATIONS Étant incombustible et ayant de la puissance de poussée de l'hydrogène, bien que deux fois plus lourd, l'hélium est préféré à ce gaz pour soulever les aérostats. L'hélium est utilisé pour pressuriser et renforcer la structure des fusées avant le décollage. Il permet également de pressuriser les réservoirs d'hydrogène liquide ou des autres combustibles pour forcer leur introduction dans les moteurs. Il est très utile pour cette application car il reste gazeux même à la basse température de l'hydrogène liquide. D'après les scientifiques, on pourrait utiliser l'hélium comme échangeur de chaleur dans les réacteurs nucléaires, car il reste chimiquement inerte et est non radioactif. [...]
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