Articles présentant le fonctionnement des centrales nucléaires. Analyse de la fission et de la fusion nucléaires, des avantages et inconvénients des centrales etc..
[...] 1)Enquêtes, contrôles et bilans L'implantation et l'exploitation d'une installation nucléaire sont régies, en France, par une série de procédures ayant pour objet de contrôler et de limiter ses effets sur l'environnement. Avant d'engager la construction, une étude d'impact est établie, décrivant les caractéristiques du milieu dans lequel l'installation va être implantée, évaluant les effets possibles de la centrale sur l'environnement et définissant les mesures à prendre pour les atténuer. Une autre enquête préliminaire obligatoire établit l'état radiologique du site avant l'entrée en service de l'installation. [...]
[...] Cependant, la fusion deutérium + tritium provoque l'émission de neutrons de haute énergie qui, en allant interagir avec la matière environnante, vont créer des produits d'activation, qui sont radioactifs, mais dont la durée de vie est bien inférieure à celle des produits radioactifs créés dans les centrales à fission nucléaire. Plusieurs méthodes permettant d'obtenir une fusion sont actuellement explorées : Tokamak : Chambre de confinement magnétique de plasma. Exemples : Tore Supra, JET, ITER . Fusion par confinement inertiel : Microbilles comprimées par laser. [...]
[...] L'obtention de la fusion nucléaire nécessite des conditions de température et de pression drastiques afin que les noyaux aient l'énergie suffisante pour vaincre la barrière de potentiel électrostatique qui existe entre eux. Concrètement, on comprime et on chauffe (par diverses méthodes) un mélange deutérium-tritium jusqu'à ce qu'il soit à l'état de plasma. En terme de température, il faut atteindre 100 millions de degrés pour que la réaction de fusion ait lieu (N.B. : Le soleil se contente de 16 millions de degrés mais il n'effectue pas la fusion telle que présentée dans cette partie). [...]
[...] Le gouvernement français a également demandé aux collectivités locales d'augmenter leur financement, qui est actuellement de 447 millions d'euros. Alors que le gouvernement japonais défendait toujours officiellement la candidature de son site, il laissait entendre à plusieurs reprises qu'il ne se battrait plus pour avoir du projet. Le 5 mai à Genève en Suisse, un accord technique a été signé entre le Japon et l'Union européenne, où il était stipulé que le pays hôte (aucun nom n'est alors cité) assumerait du prix de construction d'ITER, alors que le pays non hôte obtiendrait : 20% des contrats industriels pour la construction ; 20% des effectifs permanents d'ITER ; un programme complémentaire de recherche d'un montant de 700 millions d'euros financé à moitié par le pays hôte et non-hôte ; la construction d'un centre d'étude de matériaux pour la paroi d'ITER, baptisé International Fusion Materials Irradiation Facility (IFMIF) ; le soutien du pays hôte à sa candidature pour le poste de directeur général d'ITER. [...]
[...] Il est constitué, suivant le type de tranche, de 3 ou 4 générateurs de vapeur associés respectivement à une pompe (par un pressuriseur assurant le maintien de la pression du circuit (155 bar) puis d'un réacteur intégrant des grappes de contrôle et le combustible. Il véhicule, en circuit fermé, de l'eau liquide qui extrait les calories du combustible pour les transporter aux générateurs de vapeur (rôle de caloporteur). L'eau du circuit primaire a aussi comme utilité la modération des neutrons (rôle de modérateur) issus de la fission nucléaire. [...]
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