Grâce à près de deux cents questions balayant un large éventail de domaines plus ou moins pointus relatifs à la grippe aviaire, nous allons essayer d'apporter des réponses aux nombreuses craintes et interrogations que suscite l'Influenzavirus de type A (H5N1). Cette présentation sous forme de questions-réponses a été motivée par un désir d'originalité et la volonté d'une thèse ludique et éducative.
À quelle famille appartiennent ces virus ?
Les virus de la grippe appartiennent au genre (ou type) Influenzavirus qui fait partie de la famille des Orthomyxoviridae.
Quelle est la structure de ces virus ?
Ces virus sont des particules enveloppées par une bicouche lipidique, souvent sphériques parfois filamenteuses, de diamètre variant de 80 à 120 nm. Elles sont hérissées de spicules formées par les glycoprotéines de surface ; leur génome segmenté est constitué d'acide ribonucléique (ARN) simple brin de polarité négative.
Qu'appelle-t-on glycoprotéines de surface ?
Les Influenzavirus de type A et B possèdent deux glycoprotéines de surface, l'hémagglutinine et la neuraminidase.
L'hémagglutinine (H ou HA), qui représente environ 40% des glycoprotéines de surface, est formée par l'association de deux sous-unités polypeptidiques, HA1 et HA2, reliées par un pont disulfure. L'association de trois monomères d'HA forme une spicule d'hémagglutinine à la surface de la particule virale. L'hémagglutinine est dotée d'une activité hémagglutinante (en se fixant sur les globules rouges, elle provoque leur agglutination) et assure la fixation et la pénétration du virus. Cela se fait via l'attachement du virus à l'acide sialique des glycoprotéines membranaires des cellules de l'épithélium cilié de l'arbre respiratoire. HA1 est responsable de la fixation spécifique des virions aux récepteurs cellulaires, quant à HA2 elle est responsable de la fusion de l'enveloppe avec la membrane de la cellule hôte.
[...] Le chef de l'entreprise utilisatrice veille au port des équipements de protection individuelle par les travailleurs temporaires, en tant que responsable des conditions d'exécution du travail, notamment de protection de la santé et de la sécurité. [111] 11. Les professionnels de santé utiliseront-ils d'autres moyens de protection que les masques ? Oui, il est prévu qu'ils utilisent également des gants à usage unique non stériles ainsi que des lunettes et une surblouse en cas de risque d'aérosolisation ou de projections. [110] 12. En cas de pandémie, y a-t-il des règles d'hygiène simples pour éviter de contracter le virus ? [...]
[...] (iii) Pour les enfants de 1 à 5 ans, seule la stratégie curative est envisageable. 17. Y a-t-il d'autres médicaments antiviraux en cours d'étude ? Une étude publiée dans Nature montre que l'Influenzavirus aviaire de type A (H5N1) possède une cavité adjacente au site actif de sa neuraminidase N1 ; contrairement aux neuraminidases N2 et N9 à partir desquelles ont été mis au point l'oseltamivir (Tamiflu®) et le zanamivir (Relenza®). Cette particularité pourrait donc permettre de mettre au point de nouveaux inhibiteurs plus spécifiques de la neuraminidase du virus H5N1 et donc plus efficaces que l'oseltamivir et le zanamivir. [...]
[...] Parallèlement, si le virus parvient à franchir cette première barrière, l'organisme va mettre en œuvre des moyens de défense supplémentaires : la réponse spécifique adaptée humorale et cellulaire qui prend plus de temps à s'établir, mais qui, en contrepartie, va être systémique, mémorisée et plus efficace que la non- spécifique. Néanmoins, le pouvoir immunogène des Influenzavirus étant limité au sous-type correspondant, il n'y a pas de protection croisée entre sous-types. Annexe Comment se déroule la réaction immunitaire non spécifique ? [...]
[...] Tumpey nous permettent de mieux comprendre l'origine des pandémies passées : en 1918, les huit gènes du virus H1N1 sont d'origine aviaire (un virus aviaire a dû infecter l'homme avant de s'y adapter pour se propager dans le monde entier). Ainsi, on peut tenir la conclusion suivante : le virus de la grippe espagnole est un virus aviaire qui serait passé directement à l'homme sans réassortiment après plusieurs années d'adaptation progressive. 3. Les pandémies asiatiques 1. Quelles étaient leurs origines géographiques et leurs progressions dans le temps ? En 1957, la grippe asiatique part de la province chinoise du Kweichow puis gagne le territoire de Hong Kong avant de s'étendre à tout le pays courant avril. [...]
[...] Le porc représente également un réservoir majeur pour le H5N1. Mais il faut savoir que toutes les espèces sensibles au virus peuvent jouer de façon plus ou moins importante le rôle de réservoir. 2. Le virus résiste-t-il dans l'environnement ? La résistance des Influenzavirus est favorisée en milieu humide et froid. On sait que ces virus ont la capacité de survivre plusieurs jours dans l'eau permettant la transmission entre les oiseaux : ils peuvent survivre quatre jours à 22°C et trente jours à dans l'eau. [...]
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