Digitale pourpre, Digitalis purpurea L, Digitale laineuse, Digitalis lanata, plante toxique
Autres noms : Gants de notre Dame, Gantelée, Claquets, Tocards.
Plante herbacée bisannuelle de 60 cm à 1,5 m à tige dressée robuste, creuse et couverte de poils blanchâtres. Les feuilles sont ovales, allongées, alternes, largement lancéolées et finement dentelées. La face supérieure est vert foncée et glabre. La face inférieure est beaucoup plus claire, pubescente, parcourus par un réseau de nervures saillantes qui lui donne un aspect gaufré.
[...] Digitale pourpre Digitalis purpurea L. (Plantaginacées) Autres noms : Gants de notre Dame, Gantelée, Claquets, Tocards. Plante herbacée bisannuelle de 60 cm à 1,5 m à tige dressée robuste, creuse et couverte de poils blanchâtres. Les feuilles sont ovales, allongées, alternes, largement lancéolées et finement dentelées. La face supérieure est vert foncée et glabre. La face inférieure est beaucoup plus claire, pubescente, parcourus par un réseau de nervures saillantes qui lui donne un aspect gaufré. Les fleurs sont grandes, en forme de doigt de gant. [...]
[...] Ils se répartissent en 3 séries définies par la structure de la génine : Série A : la génine est la digitoxigénine. L'hétéroside primaire (présent dans la plante fraîche) est le purpureaglucoside A et l'hétéroside secondaire (produit d'hydrolyse ayant perdu un glucose terminal) est la digitoxine également connue sous le nom de digitaline . Série B : la génine est la gitoxigénine. L'hétéroside primaire est le pupureaglucoside B et l'hétéroside secondaire est la gitoxine. Série E : la génine est la gitaloxigénine. L'hétéroside primaire est le purpureaglucoside E et l'hétéroside secondaire est la gitaloxine. [...]
[...] Digitale laineuse Digitalis lanata (Plantaginacées) Cette espèce, originaire d'Europe centrale, diffère de Digitalis purpurea par son habitat calcicole, des feuilles sessiles glabres, des sommités cotonneuses (lanata) et des fleurs très velues à corolle jaunâtre. C'est une plante cultivée pour la production d'hétérosides (digitaline, comme chez les Digitalis purpurea, mais surtout de la digoxine). Digitalis lanata est 3 à 4 fois plus toxique que Digitalis purpurea. La digoxine (plus hydroxylée et moins liposoluble) est beaucoup plus activé que la digitaline (moins hydroxylée et plus liposoluble). Ces hétérosides se lient à l'albumine plasmatique et sont plus ou moins relargués d'où la nécessité de faire des pauses thérapeutiques. [...]
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