La morphine vient de « morphium » qui fait référence au dieu Grec Morphée. Elle a été découverte en 1805 par un étudiant en pharmacie, Friedrich Sertüner.
La morphine, étant de loin le principal alcaloïde présent dans l'opium*, a des effets hypnotiques qui sont utilisés de nos jours dans la médecine de façon quotidienne, et constitue le meilleur traitement contre la douleur (...)
[...] Après une série d'opérations chimiques, on isole la morphine des autres composants comme la codéïne ou encore la thébaïne. II) LES EFFETS CURATIFS : Voie d'administration Nous allons maintenant étudier les effets curatifs de la morphine. Les doses peuvent varier de 20 à 200 milligrammes par jour selon l'âge du patient, son poids, son état de santé ou encore son niveau de tolérance envers le principe actif. Mais ce produit étant très addictif, sa prise est réservée dans le milieu hospitalier, et sous surveillance. [...]
[...] La morphine a donc un effet modérateur sur les messages engendrés par les stimuli nociceptifs qui vont vers le cortex cérébral, grâce à la ressemblance de sa structure moléculaire qui ressemble à celle d'une substance produite par l'organisme, et se fixe donc à la place de celle-ci. Elle entraine également une dépression respiratoire de par de la diminution de la sensibilité du centre respiratoire bulbaire (au gaz carbonique) et du ventre bulbaire de la toux (action antitussive). Il faut donc retenir que la morphine bloque les influx nerveux véhiculant la douleur. [...]
[...] Gates (1915-2003). Le coup de production de la morphine synthétique reste largement supérieur à celui de la morphine extractive. La morphine fait partie des stupéfiants, dont la cocaïne et l'héroïne en sont des dérivés. Elle a été longtemps considérée comme un poison mais désormais est très utilisée dans le traitement de la douleur. La molécule La formule brute de la molécule est C17H19NO3, elle possède une masse molaire* moléculaire de 284,5 g.mol-1, elle fait donc partie de la catégorie des stupéfiants. [...]
[...] Néanmoins, ces effets apparaissent souvent au début du traitement pour disparaître quelques jours plus tard. D'autres troubles comme la confusion, la sédation, ou l'excitation apparaissent fréquemment mais en général sur un sujet plus âgé. On peut aussi avoir des hallucinations* qui sont souvent très anxiogènes chez le sujet. Le sujet peut être aussi amené à faire une dépression respiratoire ce qui part la suite va entraîner une apnée. Lors d'une tumeur cérébrale, la pression intracrânienne augmente. Cela doit être traité avant un traitement à base de morphine. [...]
[...] Les injections par voies centrales sont aussi un excellent moyen pour obtenir une analgésie de très bonne qualité. Enfin, il existe un dernier type de traitement, consistant à utiliser des voies d'administration centrales. Le but est de franchir différents barrages, barrières digestives, hémato-méningée, avant que la morphine se fixe au niveau des récepteurs morphiniques de la corne postérieure de la moelle épinière. L'administration péridurale consiste à introduire un cathéter dans l'espace péridurale au niveau approximatif de la zone douloureuse. Tunnellisé sous la peau, il est soit extériorisé et relié à une seringue, soit intériorisé et relié à un réservoir implanté dans la fosse iliaque, remplit par voie transcutanée. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture