En 1790 un médecin allemand, Christian Friedrich Samuel Hahnemann, interpellé par les pratiques médicales médiévales de ses contemporains, notamment les saignées, les diètes et vomitifs toxiques ; s'intéresse aux remèdes eux-mêmes et cherche à comprendre leur mode d'action. « Il existe un moyen…absorber le remède sans être malade et observer ses effets. », le quinquina produit sur lui les même effets qu'il est censé soigner : sueur, tremblements, angoisse. Sa conviction se précise, il faut bien soigner « le mal par le mal ».
En 1796, il publie dans le Journal de la médecine pratique et de la chirurgie un « Essai sur un nouveau principe pour découvrir les vertus curatives des substances médicinales », c'est l'acte de naissance officiel de l'homéopathie.
Forts de cet héritage, nous allons évaluer la place qu'occupe aujourd'hui l'Homéopathie.
[...] Le but de cette étude était de déterminer la proportion de patients guéris dans une période inférieure ou égale à 48 heures après le commencement du traitement. Résultats du premier essai clinique : Courbe des guérisons quotidiennes en fonction du traitement et proportion des guérisons dues à l'Oscillococcinum Les résultats du groupe Oscillococcinum ont été significativement supérieurs à ceux du groupe placebo à 48 heures. La deuxième étude a été réalisée en Allemagne par R.Papp, elle avait pour but d'infirmer ou confirmer la première étude. [...]
[...] II Positions mitigées sur l'homéopathie Étude en faveur de l'homéopathie 1. Effet de l'homéopathie sur la polyarthrite rhumatoïde G.Gibson a réalisé deux études cliniques, une en 1978 et l'autre en 1980, pour évaluer l'efficacité de l'homéopathie sur des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (c'est une maladie qui atteint les articulations de façon bilatérale et souvent symétrique, qui évolue par poussées et cause la déformation, voire la destruction des articulations atteintes). Le traitement est adapté aux exigences de l'homéopathie donc au principe de similitude ; les médecins s'occupant de cette étude avaient à leur disposition 20 médicaments différents tels que la Pulsatilla (plante herbacée vivace), le Sulfur (souffre), du Sepia (encre de sèche), de la Ruta (rue officinale : arbrisseau de la famille des rutacées), du Rhus toxicodendron (préparé à partir des jeunes pousses récoltées en fin d'été du sumac vénéneux), de l'Arnica (frêle fleur sauvage qui pousse en altitude, de couleur jaune), de l'Arsenicum album (anhydride arsénieux ou arsenic) qu'ils choisissaient suivant la réaction des patients. [...]
[...] Elle peut soigner toute sorte de maladies, mais a quand même des limites dans le domaine des maladies irréversibles (cancer, fractures, infarctus du myocarde, diabète Elle représente un marché à part entière, qui est fructueux pour les laboratoires BOIRON qui sont les leaders mondiaux sur le marché homéopathique. Cette médecine s'inscrit dans l'avenir car elle est écologique, elle est sans effet toxique puisqu'elle respecte l'organisme. Elle ne pollue pas l'environnement puisqu'elle ne génère aucun déchet. Souhaitons que l'homéopathie influe sur l'écoute et la prise en charge globale du malade. [...]
[...] La teinture mère est la première étape de fabrication, elle s'obtient après trois semaines (temps nécessaire à la libération des principes actifs) de macération des souches de base dans un mélange eau/alcool. Le liquide est pressé, filtré, mis en flacon et stocké. Traçabilité des plantes Macération La dilution et la dynamisation sont les deuxièmes étapes. Le liquide obtenu après dilution est agité à raison de 150 allers et retours pendant 7 secondes, c'est ainsi que le médicament acquiert ses propriétés soignantes. Le taux de dilution (nCH) est choisi suivant la pathologie à soigner. Une même substance peut avoir des effets différents en fonction du degré de dilution. [...]
[...] L'Académie, saisie dans sa séance du mardi 29 juin 2004, a adopté le texte de ce communiqué (deux voix contre, quatre abstentions). Professeur Jean-Louis BINET Dans ce communiqué, l'Académie de Médecine montre son scepticisme face à l'homéopathie. Tout d'abord, elle trouve que cette forme de médecine n'est pas fondée scientifiquement, qu'elle est obsolète. L'Académie insiste sur le fait que ce secteur de la médecine ne serait pas utilisé dans les centres hospitaliers. Elle conteste les autorisations de mise sur le marché de ces médicaments ainsi que son remboursement par la sécurité sociale. [...]
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