Le cancer, bien qu'existant depuis que la vie existe, apparaît peu dans l'histoire. Il est encore aujourd'hui cause de nombreux décès malgré des traitements de plus en plus efficaces car la population vieillit.
Le développement d'une tumeur est un phénomène complexe qui fait intervenir plusieurs acteurs d'un organisme, mais le point de départ est une perturbation de son ADN. En effet, ce sont les gènes qui contrôlent la naissance, la vie et la mort d'une cellule : lorsque certains gènes deviennent anormaux et ne remplissent plus leur rôle, le cycle cellulaire se détraque et le clone tumoral apparaît.
De la découverte du rôle des gènes dans l'apparition du cancer et des maladies génétiques est apparue une interrogation : si les gènes sont capables d'engendrer une maladie, alors peut-être sont-ils capables de la guérir ?
C'est pour cela que, depuis plusieurs années, la thérapie génique se positionne comme une nouvelle approche dans la prise en charge de pathologies héréditaires ou acquises.
[...] Remarque : les chromosomes artificiels sont des outils que l'on a déjà pu obtenir chez des systèmes relativement simples comme la levure ou la bactérie [62]. Des recherches concernant l'utilisation d'un vecteur issu d'une salmonelle rendue non pathogène ont eu lieu. En effet, les bactéries ont été sélectionnées pour leur capacité à se développer plus rapidement dans les tissus tumoraux que dans les tissus sains. En particulier, elles seraient capables de se développer dans les conditions appauvries en oxygène qui prévalent dans les tumeurs solides. Par ailleurs, sensibles à certains antibiotiques, elles pourraient être éliminées de l'organisme dans un second temps. [...]
[...] Cdk inhibitors : on the threshold of chekpoints and development. Curr Op Cell Biol 1994 ; 6 : 847-52 ETIENNE J. La synthèse des protéines. In : ETIENNE J Ed Abrégé de biochimie génétique et de biologie moléculaire Paris, édition MASSON 1998 : 62-141 ETIENNE J. Mutation et réparation du DNA. In : ETIENNE J Ed Abrégé de biochimie génétique et de biologie moléculaire Paris, édition MASSON 1998 : 206-24 FAIRBAIRN LJ, CROSS MA, ARRAND JR. PATERSON Symposium 1993 gene therapy. [...]
[...] Cependant, dans d'autres systèmes cellulaires, il est nécessaire à l'induction de l'apoptose. Cette contradiction pourrait s'expliquer par le fait que NF-(B contrôle l'expression de facteurs anti-apoptotiques mais également de gènes favorisant l'apoptose, notamment c-myc et p Rupture des relations avec les autres cellules Au sein d'un tissu, les cellules sont capables de communiquer directement grâce à un échange direct de leur contenu, le cytoplasme. Cet échange permet le passage de certaines molécules nécessaires à la vie cellulaire (sucres, nucléotides, acides aminés ) mais aussi la propagation d'un message depuis la périphérie d'un tissu. [...]
[...] Le dépistage de masse a déjà démontré son efficacité pour le cancer de l'utérus, du sein et du colon ; mais il représente un coût pour le budget de la santé qui nécessite de cibler correctement la population à risque réel. La thérapie génique I. Principe La thérapie génique est un procédé thérapeutique qui désigne un ensemble de technologies biomédicales visant à introduire dans une cellule cible un matériel génétique, pour corriger ou pallier un dysfonctionnement à l'origine d'une maladie héréditaire ou acquise. [...]
[...] Avantages : pas d'insertion génétique liée au hasard, pas de contraintes sur la taille du gène thérapeutique. Inconvénients : faible efficacité de la transfection par rapport au virus, une totale innocuité n'est pas sûre à 100%, pas d'intégration au génome cellulaire donc perte progressive du gène thérapeutique. b. Le complexe plasmide-polylysine Il s'agit de transporter des plasmides par des macromolécules susceptibles d'être reconnues spécifiquement par des composés de la membrane plasmique des cellules cibles. Il se produit ensuite une endocytose puis une dissociation du récepteur avec son ligand. [...]
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