UHCD Unité Hospitalière de Courte Durée, sédation profonde, situation d'urgence médicale, consentement du patient, imminence du décès
Les médecins qui prennent en charge des patients atteints d'une maladie avancée sont souvent confrontés à des décisions de fin de vie importantes, mais complexes qui affectent la manière dont le patient va vivre sa fin de vie. Lorsque les patients éprouvent des symptômes insupportables qui ne peuvent être soulagés par les traitements conventionnels, la sédation profonde qui consiste en l'administration de médicaments pour induire une perte de conscience peut être une option de dernier recours pour soulager la souffrance.
[...] Pourtant, nous ne pouvons ignorer le taux de décès auprès de l'UHCD qui est importante, faisant de la question de la fin de vie digne et paisible, une problématique à part entière. Ceci transparaît d'ailleurs à travers le nombre de cas ayant recouru à cette pratique. Ce qui fait qu'au final, l'UHCD prend véritablement en charge la fin de vie des patients. [...]
[...] Une prudence et une sensibilité particulières doivent être exercées lors de l'utilisation de la sédation palliative continue, car la détresse qui justifie de priver une personne de conscience jusqu'à sa mort est un signe clair que la mort est inévitable et bien imminente. Or, dans un contexte d'urgence, comme notamment le cas auprès de l'UHCD, une telle approche reste difficile à réaliser. En outre, d'un point de vue éthique, la sédation profonde a fait l'objet de grandes discussions, car le fait de placer un patient dans l'inconscience jusqu'à sa mort peut être difficilement distinguable du suicide assisté et de l'euthanasie. [...]
[...] Il s'agit plutôt d'une unité d'observation censée orienter les patients aux services plus adaptés à leur pathologie. De ce fait, la question récurrente de la paisibilité de la fin de vie par le biais de la sédation profonde ne devrait pas le concerner. Pourtant, devant l'importance du nombre de décès enregistrés dans ce service, on se demande si finalement l'UHCD qui devait à l'origine être un lieu d'observation, ne peut être considéré comme un lieu de fin de vie à part entière pouvant recourir à la sédation profonde. [...]
[...] Dans quelle mesure l'Unité Hospitalière de Courte Durée (UHCD) qui devait à l'origine être un lieu d'observation, peut-elle être considérée comme un lieu de fin de vie pouvant recourir à la sédation profonde ? - Introduction et plan détaillé Plan détaillé INTRODUCTION Approche conceptuelle Les particularités de l'environnement des UHCD La situation d'urgence médicale Les pratiques d'urgence professionnelles L'opportunité des sédations profondes et continue jusqu'au décès Les objectifs de la sédation profonde Remédier à la souffrance réfractaire et insupportable Offrir une fin de vie digne Les conditions de la sédation profonde Le consentement du patient L'imminence du décès Approche empirique Méthodologie de recherche L'analyse statistique Population de recherche Présentation des données Analyse des données Le taux général de décès en UHCD Le taux des décès précédés par une sédation profonde Discussion L'amélioration de pratiques professionnelles Entre sédation profonde et euthanasie CONCLUSION Introduction Les médecins qui prennent en charge des patients atteints d'une maladie avancée sont souvent confrontés à des décisions de fin de vie importantes mais complexes qui affectent la manière dont le patient va vivre sa fin de vie. [...]
[...] Nous achèverons l'étude par une discussion sur la manière d'améliorer les pratiques professionnelles et une projection entre la sédation profonde et l'euthanasie qui sont des sujets de débats actuels. Conclusion Généralement, une sédation profonde et continue lorsque les sédations légères, légères intermittentes et profondes intermittentes ont été essayées et jugées inefficaces et qu'il y a confirmation de l'épuisement des options thérapeutiques, d'une souffrance continue et d'un pronostic de deux semaines ou moins. La controverse concernant l'application de traitements tels que la sédation profonde, qui implique l'application de sédatifs et parfois d'opioïdes pour induire l'inconscience afin de contourner la conscience de la souffrance, a soulevé des inquiétudes quant au fait que ces médicaments peuvent potentiellement hâter la mort chez les patients fragiles. [...]
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