Le cannabis aujourd'hui est au centre de débats politiques, aussi bien que médicaux et sociaux. La relative innocuité attribuée à cette drogue explique sans doute le peu de recherches scientifiques sur ce sujet jusqu'en 1995.
Depuis la publication des derniers travaux des années 90, de nombreux éléments amènent à reconsidérer cette drogue avec beaucoup de prudence quant à ses effets à court, moyen et long terme, en particuliers sur la jeunesse.
Des professionnels comme Loo Petit et Deniker [62] avaient préssenti il y a 30 ans les méfaits du cannabis sur l'Homme. Leurs inquietudes n'avaient pas été prises en compte ni par leurs confrères, ni par les pouvoirs publics. C'est sans doute par une ancienne et toujours d'actualité incuriosité scientifique des décideurs que le cannabis a pu s'ancrer profondemment dans la jeunesse.
En effet, la banalisation de son usage amène beaucoup d'adolescents à le considérer comme un bien de consommation au même titre que le tabac ou l'alcool. La marijuana est utilisée de manière festive, récréative, bon enfant, sans avoir la même connotation péjorative que l'héroïne, la cocaïne ou l'ecstasy.
[...] B (knocked-out) ont montré la probable existence d'un nouveau récepteur non C. B non C. B :le récepteur vanilloïde [153]. Ces études méritent confirmation et validation chez l'homme, mais soulignent encore une fois la relative jeunesse de la science face au système cannabinoïde, comparativement au système morphinique bien mieux compris et étudié Distribution des C. B : Les deux grandes régions intensément marquées sont les structures cérébrales appartenant au système moteur, les ganglions de la base, quelques structures associées, et le cervelet. [...]
[...] Ainsi, l'administration de l'antagoniste cannabinoïde S R A est capable de déclencher certaines manifestations comportementales et endocrines de sevrage opioïde chez les animaux dépendants à la morphine (Navarro, . De la même façon, la naloxone est capable de précipiter certaines manifestations comportementales de sevrage chez les animaux dépendants de l'agoniste cannabinoïde (Kaymakcalan, [125] ; Navarro, [181]). Par ailleurs, une baisse de l'intensité du syndrome de sevrage morphinique a été observée chez la souris knock-out pour le récepteur C. B (Ledent, [140]). Chez cette même souris ,la morphine n'induit pas d'augmentation de dopamine dans le noyau accumbens comparativement à la souris sauvage[156]. De même, l'administration de 9 T. H. [...]
[...] C'est donc de cette façon plus complexe que les récepteurs muscariniques permettent de traduire les signaux chimiques envoyés par le bouton synaptique en signaux électriques sur la dendrite. Ils procèdent par activation de la protéine-G, par libération de Ca2+ et en empêchant l'ouverture des canaux potassium. Voilà donc pour la transmission synaptique des synapses cholinergiques. Après que le message chimique (codé par la libération d'acétylcholine) ait été traduit en signaux électriques sur la dendrite, l'acétylcholine est dégradée, autant pour les synapses utilisant les récepteurs nicotiniques que muscariniques. [...]
[...] J Neurosci Jul 15;18(14):5322- Chaperon Thiebot MH. Behavioral effects of cannabinoid agents in animals. Crit Rev Neurobiol. 1999;13(3):243-81. Review Chaperon Soubrie Puech AJ, Thiebot MH. Involvement of central cannabinoid (CB1) receptors in the establishment of place conditioning in rats. Psychopharmacology (Berl) Feb;135(4):324- Chaudry HR, Moss HB, Bashir Suliman T. Cannabis psychosis following bhang ingestion. Br J Addict Sep;86(9):1075- Cheer JF, Marsden CA, Kendall DA, Mason R. Lack of response suppression follows repeated ventral tegmental cannabinoid administration: an in vitro electrophysiological study. Neuroscience. [...]
[...] Elle est formée de cellules nerveuses disposées en 6 couches. Certaines sont des cellules d'association, d'autres des cellules réceptrices des sensibilités et des activités sensorielles, d'autres enfin, les plus grandes, sont des cellules motrices. Ces dernières sont appelées cellules pyramidales en raison de leur forme. En plus de cette disposition laminaire, les connexions neuronales dans le cortex sont disposées en colonnes verticales, contenant des neurones différents, mais qui concernent les mêmes territoires périphériques. Cette disposition apporte des capacités fonctionnelles complémentaires au niveau des aires motrices, sensitives et sensorielles. [...]
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