Quelles sont les évolutions des méthodes de déclenchement artificiel depuis ses origines et quelle est la place des sages-femmes lors d'un déclenchement artificiel ?
[...] Cette indication représente des déclenchements. En effet, le risque infectieux augmente pour le fœtus en cas de rupture prématurée des membranes. Le travail est déclenché s'il ne se produit pas spontanément dans les 48 heures suivant la rupture des membranes. Le diabète mal équilibré avec un retentissement sur la croissance du fœtus est également une cause médicalement justifiée de déclenchement artificiel de l'accouchement. En effet, le diabète insulino-dépendant mal équilibré peut être responsable d'une macrosomie (bébé de plus de 4 kilogrammes à la naissance), avec des conséquences sur l'accouchement (souffrance fœtale, déchirures périnéales pour la maman). [...]
[...] Pour qu'elles comprennent l'intérêt médical. Il est rare que l'urgence soit telle qu'on ne puisse pas prendre le temps, même deux minutes, pour se poser et informer la patiente. » L'évolution de la méthode dé déclenchement artificiel de l'accouchement passe donc initialement par une meilleure information des futurs parents, dans le but d'obtenir leur accord et de pouvoir vivre au mieux l'expérience de la naissance. La place de la sage-femme La sage-femme joue un rôle central dans le suivi de la grossesse et la prise des décisions concernant l'accouchement. [...]
[...] Quelques jours avant le déclenchement naturel du travail, le col devient mou puis s'efface et la longueur du canal cervical diminue. Physiologiquement, le col au cours de la grossesse se compose de de tissu musculaire et d'un tissu conjonctif composé de fibroblastes, de collagène, d'élastine et de protéoglycanes qui constituent la substance fondamentale. A la fin de la grossesse, la maturation cervicale se traduit par une diminution de la quantité de collagène liée à la fragmentation des chaînes et à des modifications de la substance fondamentale par une augmentation de l'hydratation du col engendrant une diminution de la concentration de certaines molécules de base de cette substance. [...]
[...] Il est néanmoins primordial de prévenir les femmes enceintes des risques liés à l'intervention médicale qu'est le déclenchement artificiel de l'accouchement. En effet, en cas de déclenchement artificiel de l'accouchement - tout comme lors d'un accouchement spontané - l'utérus peut se contracter de manière excessive ou le le col peut arrêter de se dilater. Dans ce cas, la césarienne sera obligatoire. La pratique du déclenchement artificiel de l'accouchement permet de réduire le risque de mortalité maternelle et péri-natale lorsqu'elle est réalisée dans des conditions de suivi médical adapté, et en prenant les précautions nécessaires au bon déroulement de l'intervention (monitorage fœtal, suivi de l'évolution de la maturation et de la dilatation du col, surveillance des constantes de la maman). [...]
[...] De façon classique, à partir du neuvième mois de grossesse, la future maman peut commencer à préparer son accouchement en prenant 5 granules d'Arnica montana 9CH le matin et 5 granules de Gelsemium 15 CH le soir. Huit jours avant la date du terme, elle ajoutera 5 granules d'Actaea racemosa 9 CH pour favoriser la dilatation du col et pendant le travail, les souches recommandées sont Actaea racemosa 9 CH et Caulophyllum 9 CH granules des deux souches toutes les cinq minutes environ. L'acupuncture est une médecine alternative qui permet de trouver une certaine relaxation. Pour un déclenchement de l'accouchement, l'acupuncteur peut stimuler différents points au niveau des pieds, des mains et du dos. [...]
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