Il ne faut pas confondre enfants prématurés et enfants atteints d'hypotrophie quoi qu'autrefois confondus sous le vocable unique d'enfants de petit poids de naissance (inférieur à 2 500 grammes)...
A. Définition de l'hypotrophie
Un bébé atteint d'hypotrophie est un bébé né avec un poids et/ou une taille, et/ou un périmètre crânien significativement inférieur(s) à la normale pour l'âge gestationnel, quel qu'il soit.
B. Définition de la prématurité
Un accouchement à terme a lieu entre la 38ème et la 42ème semaine d'aménorrhée (SA). On parle alors de prématurité chez le nouveau-né lorsque l'accouchement survient avant la 37ème semaine de grossesse mais au moins à 22 SA et si le bébé pèse au moins 500 grammes (...)
[...] - Les anémies par carence martiale Obstétricales. - Certains fibromes interstitiels (tumeurs, c'est à dire des "masses" de tissus anormales dans leur développement, localisées à la paroi de l'utérus.) - Les béances cervico-isthmiques (incompétence du col qui s'ouvre précocement au cours de la grossesse.) - Les malformations utérines : hypoplasie, utérus unicornes, bicornes ou cloisonnés Les causes ovulaires et fœtales. - Les grossesses multiples. - Placenta praevia. - Hydramnios (quantité excessive de liquide amniotique.), Oligoamios (Pas assez de liquide amniotique). [...]
[...] Le nombre d'accouchements prématurés ne cesse d'augmenter. Chaque années naissent ainsi plus de enfants prématurés dont sont des grands prématurés, les avancées médicales et scientifiques ayant permis de maintenir en vie des prématurés d'âge gestationnel de plus en plus bas. Ces derniers, s'ils survivent, sont souvent atteints de lourds handicaps. Dans de nombreux cas, le corps médical s'interroge sur les limites de la réanimation en néonatalogie. Grands prématurés : faut-il réanimer à tout prix ? II. FACTEUR DE RISQUE ET CAUSES D'ACCOUCHEMENT PREMATURE. [...]
[...] - Selon les Médecins. - Selon les Psychologues. - Selon des mères à qui c'est arrivé. D. Taux. ( Diagrammes) V. DES AVIS PARTAGES. Selon un sondage que nous avons réalisé sur 112 Femmes de plus de 21 ans et habitant la ville de Calais, Si elles accouchaient d'un grand prématuré, - 76 d'entre elles seraient très inquiètes ( - 11 d'entre elles ne s'inquiéteraient pas parce qu'elles ont confiance en la médecine ( - 25 d'entre elles n'y penseraient pas : ça doit arriver, ça arrivera' ( Chez les professionnels de la médecine, les avis aussi sont partagé : - Pour le Professeur Michel DEHAN de l'hôpital Antoine Béclère (Paris), il est "arbitraire et contraire au développement du progrès médical" de poser des limites à la réanimation des enfants grands prématurés. [...]
[...] Avec d'autres spécialistes, il tranche pour une réanimation à partir de 25 semaines. Mais ce l'inquiète, c'est que ces limites "sont imposées et non pas discutées". Ainsi, dans une maternité un enfant né à 24 semaines sera réanimé, dans une autre on le laissera mourir. VI. CONCLUSION - Conclusion Si elles sont possibles, comme c'est le cas d'une naissance programmée ou survenant dans des délais raisonnables, les décisions à prendre sont difficiles et lourdes de conséquences. Elles doivent être élaborées au cours d'un dialogue d'abord entre les médecins (accoucheurs et néonatologues), puis avec les parents afin de prendre des mesures adaptées dans le meilleur intérêt de l'enfant. [...]
[...] Méthodes de maintient en vie du grand - prématuré Avant la naissance. -Transfert in utero : La femme enceinte est transférée, dans un contexte d'hospitalisation, pour lui assurer, ou a son enfant, un soins dans un type de maternité correspondant a leur état de santé. (En l'occurrence, ici, dans un centre de périnatologie) Les médecins définissent clairement les critères pour un transfert in utero qui sont régulièrement revus. Le transfert in utero dans est considéré dès la 22ème semaine de gestation révolue. [...]
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