Le chanvre (cannabis sativa L.), surtout connu sous son nom latin Cannabis a une origine géographique peu connu, il a été découvert en Asie puis il s'est répandu sur l'ensemble des continents.
La Chine a commencé à utiliser, vers 3000 ans avant JC, les graines de cette substance à des fins thérapeutiques sans en connaitre les indications et les effets thérapeutiques précis ; ainsi que ces fibres solides pour la décoration ou le textile.
L'utilisation du cannabis s'est ensuite observée dans de nombreux pays, il fait partie des 365 plantes d'origine végétale de la première pharmacopée.
Avec l'évolution de la biologie moléculaire et de la pharmacologie, le principe actif de cette plante a été découvert ainsi que son mode d'action et ceci a permis son utilisation en thérapeutique.
Cependant, on observe toujours un abus de consommation illicite de cette substance en tant que drogue.
I. Le cannabis, mode d'action :
A. Les récepteurs responsables :
Les récepteurs sur lequel agit le cannabis sont les récepteurs cannabinoïdes, celles-ci existe de deux types :
- Les récepteurs CB1 sont des récepteurs transmembranaires des cellules du système nerveux central. On observe une forte concentration dans la partie corticale du cervelet, l'hippocampe, et la substance réticulé.
- Les récepteurs CB2 sont ceux placés hors du cerveau, dit de "périphérie", souvent associé aux cellules de défenses immunitaires, surtout dans la rate.
Le rôle majeur de ces récepteurs est la modulation de la libération de neurotransmetteurs.
B. L'agoniste endogène :
Il existe une molécule endogène qui se lie à ces récepteurs, il s'agit de l'anandamide, un dérivé de l'acide arachidonique. Celle-ci se trouve en forte quantité dans le cerveau, dans le testicule et aussi la rate. Son action consiste à inhiber l'adénylcyclase, et donc inhiber les courants calciques et potassiques. Cela diminue ainsi la libération des médiateurs. Il s'agit d'une sorte de rétrocontrôle, le neuromédiateur libéré par un neurone engendre la synthèse de l'agoniste qui lui aura comme action de diminuer la libération de ce neuromédiateur (...)
[...] 17] 32% des Français de 18 à 64 ans déclarent avoir essayé au moins une fois. Le nombre d'accidents de la route augmentent également sous l'influence du cannabis, en effet le risque d'accident de la route est multiplié par deux, on compte 230 décès par ans attribuables à la consommation de cannabis. De plus le cannabis serait à l'origine de nombreux cancers mais le nombre de décès qui y sont associés restent pour le moment inconnu. Si on considère la population de jeunes scolarisés de 15-16 ayant consommés du cannabis durant le dernier moins, en 2003, on remarque qu'avec 22% la France se place en deuxième position derrière l'Espagne (d'après figure En 2003, le cannabis était à l'origine de 27 à 29% des demandes de soins dans les centres spécialisés dont le nombre a augmenté pendant ces dernières années. [...]
[...] Cependant le cannabis engendre une dépendance moins forte que les autres drogues, mais cela dépend des personnes. Figure 6 : Les différentes formes du Cannabis Le cannabis, un abus La loi. Aujourd'hui, le cannabis est l'une des drogues les plus consommées malgré qu'elle soit illicite. Le cannabis est classé dans les stupéfiants, en France comme dans de nombreux pays. L'usage, la mise sur le marché, la culture, et la détention de la plante, de la graine, de la résine sont interdits. Son usage est considéré comme une infraction. [...]
[...] Le rôle majeur de ces récepteurs est la modulation de la libération de neurotransmetteurs.[1] 2 L'agoniste endogène : Il existe une molécule endogène qui se lie à ces récepteurs, il s'agit de l'anandamide, un dérivé de l'acide arachidonique. Celle-ci se trouve en forte quantité dans le cerveau, dans le testicule et aussi la rate. Son action consiste à inhiber l'adénylcyclase, et donc inhiber les courants calciques et potassiques. [9]Cela diminue ainsi la libération des médiateurs. Il s'agit d'une sorte de rétrocontrôle, le neuromédiateur libéré par un neurone engendre la synthèse de l'agoniste qui lui aura comme action de diminuer la libération de ce neuromédiateur. [...]
[...] Il parait que les récepteurs CB2 jouent également un rôle dans ce dernier mécanisme. Une action sur les récepteurs CB2 engendre des effets anti- inflammatoires.[1,11] On observe également une action sur d'autres récepteurs, ceux du système de récompense. Dans lequel il n'y pas de récepteur CB1 mais des neurones GaBAnergique, et ceux-ci sont inhibés en temps normal, mais le Cannabis active ces neurones et provoque alors une libération de la dopamine. Celle active le système de récompense qui est à l'origine d'une sensation de plaisir et qui élimine celle du malaise. [...]
[...] Le cannabis thérapeutique Il est également appelé le cannabis médical, marijuana médicale ou marijuana thérapeutique [19]. Il est désigné sous le nom d'exocannabinoïdes ( cannabinoïdes exogènes ) qui peuvent être naturels s'ils sont extraits du cannabis ( = phytocannabinoïdes ) ou synthétiques Ce sont des substances chimiques qui activent les récepteurs cannabinoïdes et qui sont réservés, dans ce cas, à un usage strictement médical. Exemples : Tetrahydrocannabinol ( THC Cannabidiol ( CBD Cannabinol ( CBN ) 1 Legislation Grâce à l'évolution de la connaissance des cannabinoïdes, l'utilisation du cannabis thérapeutique devient tolérée voire légale dans plusieurs pays : Suisse, Belgique, Australie, Canada, Pays-Bas, Grande- Bretagne, Nouvelle-Zélande, Espagne, le Royaume-Uni ou encore certains États américains (Californie, Arizona, Alaska, Hawaï, Maine, Nevada, Oregon, Washington, Michigan). [...]
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