La pratique du ski est-elle possible lorsque l'on porte une prothèse tibiale ? (TPE)

Résumé du document

Le ski est l'intermédiaire entre le skieur et la neige et par conséquent il permet au skieur de glisser. Le ski s'est extraordinairement complexifié au fil des années pour aboutir aujourd'hui à une forme et à une structure de haute technologie.
On subdivise un ski en 5 zones (sur un plan horizontal) :
- La pointe (ou spatule) : la partie la plus large
- La partie avant
- La partie centrale, la plus étroite, dite patin
- La partie arrière
- Le talon (...)

Extraits

[...] Problématique générale : La pratique du ski est-elle possible lorsque l'on porte une prothèse tibiale ? Sous quelles conditions ? Le ski & Les prothèses Sommaire Présentation Page 1 Sommaire Page 2 Introduction Page 3 Les Skis Pages 4 à 7 Déformation d'un ski Page 5 Les mouvements du skieur Page 6 Les virages exécutés par le skieur Page 6 Les Prothèses Pages 8 à 10 Les caractéristiques nécessaires au bon fonctionnement d'une prothèse Page 8 La fabrication d'une "bonne" prothèse Page 9 Les Améliorations que l'on peut apporter Pages 11 à 14 Le Power Knee Page 11 Nos améliorations personnelles Page 13 Nos plans de prothèse Page 14 Conclusion Page 15 Bibliographie et remerciements Page 16 Introduction Our TPE deals with ski and prosthesis. [...]

[...] Mais on s'aperçoit que le skieur se retrouve régulièrement et momentanément en appui quasiment sur une seule jambe, celle se situant sur le ski aval. C'est-à-dire que pour un virage à gauche, le ski aval est le ski droit, c'est donc la jambe droite qui se voit supporter une force de 3g. Il faut donc prendre comme valeur de référence un effort de 3g pour une seule jambe. En ce qui concerne les skis non paraboliques, aucune mesure n'a été faite à l'époque. [...]

[...] Le Power Knee est différent des autres prothèses car c'est la première prothèse motorisée pour les amputés de membre inférieur. Par ailleurs, les autres systèmes de genou procurent une certaine résistance au moindre mouvement de genou (à l'instar d'un frein de voiture) alors le Power Knee remplace aussi l'activité musculaire. De plus, il restaure la dynamique de la démarche en marche sur sol plat, permettant au patient de parcourir de plus longues distances avec un effort moindre. En outre, Il permet à l'amputé de descendre des escaliers et des pentes, pas après pas, soulevant le patient activement vers le pas suivant. [...]

[...] Pour cela, les prothésistes utilisent différents matériaux : des gels, des mousses thermoplastiques, et des "doubles peaux" en silicone Les fabricants de prothèses cherchent à individualiser au maximum la prothèse. La conception est faite en fonction du moignon restant, des besoins de la personne, de ses activités et du confort voulu. Il faut dans un premier temps prendre l'empreinte du moignon, avec du plâtre. Ensuite, le prothésiste fabrique la prothèse à partir de cette empreinte. Il crée d'abord l'emboiture, car c'est la partie primordiale de la prothèse. Ensuite, il monte les autres parties de la prothèse sur l'emboiture, ci- dessus. [...]

[...] Les skis ayant une "taille de guêpe", c'est-à-dire les skis paraboliques (un exemple ci-contre) occupent tout le marché aujourd'hui. De par cette forme de courbe qu'a le ski parabolique, si le skieur exerce une pression et donc une flexion suffisante, le ski peut épouser la forme d'un virage pour tailler la neige. Le skieur gagne donc en vitesse puisque le ski ne dérape plus pendant le virage. La déformation d'un ski Un ski est soumis à plusieurs types de déformations. [...]