Pour Guy Bohémier, le président du Collège des Naturopathes au Québec, la naturopathie est « la philosophie, l'art et la science qui visent à apporter à l'être humain le plus haut degré de santé possible en lui apprenant à gérer correctement ses habitudes de vie ». Cette phrase résume bien tout l'enjeu de cette science ou plutôt de ce mode de vie.
Une des branches de la naturopathie est la phytothérapie, le fait de se soigner par les plantes vis medicatrix naturae, la nature est guérisseuse. Ce mode de vie part du principe que l'on peut tout trouver autour de nous. Un des autres principes de la naturopathie est l'aspect préventif, mieux vaut prévenir que guérir. En effet un peu comme l'homéopathie, le traitement peut se faire préventivement et il peut soigner une partie précise du corps ou bien tout l'organisme en même temps, c'est un tout (...)
[...] Sommaire Introduction Page 3 I/Présentation de la phytothérapie. Page 4 II/ Soigner quelles maladies avec quelles plantes ? Page 10 III/ Soigner la fibrillation auriculaire avec la phytothérapie. Page 16 Bibliographie Page 22 Problématique : En quoi la phytothérapie peut elle soigner des maladies ? Pour Guy Bohémier, le président du Collège des Naturopathes au Québec, la naturopathie est la philosophie, l'art et la science qui visent à apporter à l'être humain le plus haut degré de santé possible en lui apprenant à gérer correctement ses habitudes de vie Cette phrase résume bien tout l'enjeu de cette science ou plutôt de ce mode de vie. [...]
[...] Source: NCBI Conclusion : La phytothérapie est donc le moyen le plus sain de soigner des maladies, elle nous aide à ne pas renier le passé. Si cette connaissance de la nature est bien apprise, elle pourrait qui sait revenir au goût du jour, car dans la nature qui nous entoure, tout est rassemblé pour nous apporter santé et longévité. Cette antique science est aussi un art de vivre, mais ce n'est pas non plus en se nourrissant exclusivement de plantes que nous serions bien dans notre corps et dans notre esprit : c'est un accompagnement. [...]
[...] Puis, il y a aussi l'embryothérapie du docteur Teteau qui se traduit par l'emploi d'embryons végétaux comme les bourgeons, les jeunes feuilles et les pousses de légumes. Ces végétaux ont des propriétés thérapeutiques encore plus puissantes que les parentes car ils sont plus concentrés en vitamines, oligo-éléments et surtout en sève. Cette dernière, substance sirupeuse issue de l'écorce de l'arbre, peut avoir les propriétés curatives suivantes: diminution du taux de cholestérol, amaigrissement, anti-rhume, excitation des molécules du système immunitaire lorsqu'elle est fermentée puis dans certain cas, elle prévient les brûlures. [...]
[...] Ces deux habitudes sont indissociables. Sous-jacente de la phytothérapie, l'algothérapie consiste à soigner quelques maladies mais possède aussi des vertus esthétiques (bains d'algues). Exactement, lorsque nous allons à notre séjour ou séance de thalassothérapie, en demandant un enveloppement d'algues, ce n'est pas seulement pour désincruster les pores et éliminer les toxines. Justement, cette application d'algues broyées nous décontracte, "anesthésie", adoucit et l'iode ainsi que les oligo-éléments de ces plantes tonifient le corps et la peau. Ensuite, l'aromathérapie, faisant appel à l'utilisation d'essences florales, d'écorces et de feuilles, fut découverte et utilisée la première fois par le célèbre Dr Edward Bach. [...]
[...] Cependant, la grande étape du Règne des plantes ,et donc de la phytothérapie, apparaît au XVIe siècle avec la grande classification des plantes élaborées par des botanistes et herboristes dont faisait partie Paracelse : c'est le Siècle des plantes. Quelques siècles plus tard, au XIXe siècle, la pharmacopée (l'ensemble des remèdes) est complètement composée de plantes, mais elle est bouleversée lorsque la chimie moderne et donc les médicaments de synthèse font leur apparition sur le marché. En effet, plus simple d'emploi, les médicaments de synthèse prennent le pouvoir face aux plantes médicinales et c'est toute un univers à part ainsi qu'un art de vivre qui s'efface et s'oublie peu à peu dans les pénombres des rites ancestraux et des coutumes d'antan. [...]
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