Sciences - Ingénierie - Industrie, Neurophysiologie, neuropsychologie, réadaptation, myéline, axones, neurones, impulsions nerveuses, cellules de Schwann, membranes, noeud de Ranvier, protéines, pompes ioniques, sclérose en plaques
La myéline se présente comme une enveloppe formée le long des axones de divers neurones. Il s'agit, en fait, d'une gaine occupant un rôle d'isolant enroulée autour des axones du cerveau qui contribue à accélérer la propagation des impulsions nerveuses le long de celles-ci. C'est, pour les vertébrés, une autre façon d'augmenter la vitesse de conduction des potentiels d'action. La myéline est constituée de plusieurs enroulements de membrane produits par les cellules gliales : les oligodendrocytes et les cellules de Schwann. Pour sa part, l'oligodendrocyte contribue à la formation de myéline pour plusieurs axones alors qu'en même nombre, une cellule de Schwann ne myélinise qu'un seul axone à la fois.
[...] F., Connor, B. W. et Paradisio, M. A. (2007). Neurosciences : à la découverte du cerveau. (André Nieoullon, trad.) Paris : Éditions Pradel. [...]
[...] Question 6 : implication de la myéline dans la pathologie qu'est la sclérose en plaques L'atteinte neurologique étant connue sous le nom de sclérose en plaques a permis de mettre en lumière le rôle de la myéline dans le transfert de l'information nerveuse. Cette maladie démyélinisante affecte les gaines de myéline de groupes d'axones du cerveau, de la moelle épinière et des nerfs optiques. Elle affecte, de ce fait, plusieurs endroits du système nerveux de façon simultanée. La myéline, telle que mentionnée au point augmente la vitesse de conduction dans le système nerveux. La symptomatologie provient donc du ralentissement et/ou du manque de conduction des potentiels d'action dans certains axones. [...]
[...] Question 8 : substance agoniste vs substance antagoniste La substance agoniste représente celle qui servira d'activation et/ou qui facilitera la réaction; tandis que la substance dite antagoniste réalisera plutôt le contraire. Cette dernière servira plutôt d'inhibiteur par rapport à une réaction. Neurotransmetteur : organisation anatomo-biochimique du système nerveux Question 9 : liste des critères utilisés pour déterminer si une substance chimique joue le rôle de neurotransmetteur a. La molécule/substance doit être synthétisée et stockée dans le neurone présynaptique; b. La molécule/substance doit être libérée par la terminaison axonique présynaptique après stimulation de ce neurone présynaptique; c. [...]
[...] Neurophysiologie et neuropsychologie en réadaptation Neurones et cellules gliales Question 1 : classification des neurones du système nerveux central Tableau 1. : Classification des neurones selon 4 grands critères basés sur la structure des neurones Classification selon : Le nombre de La présence ou Leurs connexions : La longueur de leur neurites : l'absence d'épines axone : dendritiques : Neurone Neurones épineux : Neurones sensoriels Neurones de unipolaire : avec possèdent des primaires : permettent projection (cellules un seul neurite; épines la transmission de de Golgi de type : dendritiques l'information au présentent des axones (cellules système nerveux par la de grande longueur, pyramidales et présence de neurites qui s'étendent d'une cellules dans les zones partie du cerveau à étoilées); sensorielles du corps; une autre; Neurone bipolaire : Neurones non Neurones moteurs : Neurones de avec deux neurites; épineux : ne contribuent à la contribution aux possèdent pas commande du mouvement circuits locaux d'épines par la formation d'une (cellules de Golgi de dendritiques synapse entre l'axone type II ou encore (cellules et ledit muscle; interneurones) : étoilées) possèdent des axones plus courts, qui ne dépassent pas le voisinage immédiat. [...]
[...] Question 11 : couches de méninges devant être sectionnées par le neurochirurgien afin d'atteindre le liquide céphalorachidien Le système nerveux central est protégé par trois membranes appelées méninges, soient : la dure-mère, l'arachnoïde et la pie-mère. L'espace subarachnoïdien se retrouvant sous la membrane arachnoïde contient ce qu'on appelle le liquide céphalo-rachidien (LCR). Afin d'être en mesure de s'y rendre, le neurochirurgien doit sectionner, dans un premier temps, la dure- mère pour ensuite sectionner l'arachnoïde afin d'avoir accès au LCR. Bibliographie Bear, M. [...]
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