Le système nerveux autonome est une partie du système nerveux périphérique, il est responsable des fonctions non volontaires donc automatiques de l'organisme. Pour cela, il contrôle les muscles lisses, les muscles cardiaques, les glandes exocrines et endocrines. Les fibres nerveuses qui le composent innervent donc la majorité de l'organisme à l'exception des muscles squelettiques. Cette voie efférente du système nerveux autonome est constituée de deux neurones l'un à la suite de l'autre. Un premier neurone central, dit pré-ganglionnaire, son corps cellulaire se trouvant dans la moelle épinière (substance grise du système nerveux central) en contact avec un second neurone par son axone. Ce second neurone est dit post-ganglionnaire et c'est celui-ci qui atteint l'organe cible avec son axone.
Le système nerveux autonome se divise en deux : le système parasympathique et le système sympathique. Ces deux systèmes diffèrent de par leur anatomie, leur physiologie et leur pharmacologie.
[...] La plupart de ces médicaments sont utilisés pour leur action sur d'autres organes, comme sur le foie, les bronches, car ils ont une action pas forcément ciblée sur les récepteurs adrénergiques d'un organe. Aussi les effets qu'on souhaite obtenir dépendent toujours du métabolisme des individus et surtout de la dose ingérée et/ou injectée. Pour cela que des études toxicologiques sur toutes ces substances sont indispensables Nous pourrions poursuivre ce TP, en approfondissant notre étude, en se posant la question sur quel fonctionnement se base ces médicaments au niveau des canaux ioniques tels que les canaux calciques ou sodiques. [...]
[...] Ou bien au niveau de la métabolisation de ces médicaments, au niveau de la durée d'action mais aussi de la dégradation par des enzymes de ces substances (concentration, défaillance). Commençons par décrire l'effet des β-bloquant et des α-bloquant utilisés dans notre expérimentation : Propranolol : Lors de l'injection de cette substance, on remarque la pression artérielle augmente. Les récepteurs β étant responsables de la vasodilatation (hypotension), le propranolol bloque ces récepteurs, en se fixant sur ces derniers, alors cette observation est tout à fait correcte. C'est un antiagoniste β. [...]
[...] Cependant, en injection seule, l'effet de la noradrénaline est moins important que celui de l'adrénaline, mais en présence de β-bloquant, l'effet de noradrénaline est plus important. Cela peut s'expliquer par le fait que l'adrénaline a une plus grande affinité avec les récepteurs α que la noradrénaline. C'est un agoniste adrénergique α et Β. Tyramine : Lors de l'injection de cette substance, la pression artérielle augmente, très peu par rapport aux deux premières. Phényléphrine : En injection seule, on remarquera une augmentation de la pression artérielle assez faible, allant jusqu'à 127 mmHg. [...]
[...] (NB : Si cette dose ne suffit pas à l'anesthésie totale du rat, il est possible d'en réaliser une seconde) Dans notre cas cela correspond à : Une injection de 1,4 X 0.390 = 0,546g d'uréthane Soit une injection de : 0,546 X 100 = environ 2,2 mL de solution d'uréthane à - Une fois le rat en profonde anesthésie, le fixer en décubitus dorsal sur une planche à contention. - Dégager la peau du cou de l'animal. - Dégager et isoler une veine jugulaire. Procéder ensuite à sa canulation. Et y injecter 0,25 mL d'héparine à 250 UI qui est un puissant anticoagulant. Cette canule permettra ensuite l'injection de diverses substances pharmacologiques. - Dégager et isoler une artère carotidienne. Procéder ensuite à sa canulation, et relier celle-ci à un capteur de pression (avec membrane en Tefflon) lui-même relié à un enregistreur graphique. [...]
[...] On injecte ensuite du propanolol, un β-bloquant, et par la suite une même dose d'adrénaline est injectée, on remarque que la pression artérielle augmente considérablement, allant jusqu'à 163 mmHg. Ceci s'explique par le fait que le propanolol bloque les récepteurs β, donc l'adrénaline va stimuler les récepteurs α provoquant ainsi une augmentation de la pression artérielle, car provoque la vasoconstriction. On injecte ensuite de la phentolamine puis de l'adrénaline, on observe une faible augmentation de la pression. On peut interpréter cela par le fait que phentolamine bloque les récepteurs α, l'adrénaline va stimuler les récepteurs β créant une hypotension. [...]
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