Sclérose en plaques, traitement, symptômes, forme rémittente, message nerveux, myéline, handicap, système nerveux central
La sclérose en plaques est une maladie relativement fréquente qui touche environ 80 000 personnes en France. Les premières descriptions remontent à la fin du XIXème siècle. Un médecin français, le Pr. Jean-Martin Charcot, a décrit pour la première fois au niveau du cerveau les « plaques », lésions caractéristiques de la maladie. Cette maladie est principalement localisée dans les pays urbanisés éloignés de l'équateur, comme le Canada ou encore l'Europe Occidentale.
[...] C'est en fait la cicatrice des anciennes plaques qui refont surface. Nous arrivons maintenant à l'origine immunitaire. Vous avez ici (elle montre la feuille) un vaisseau sanguin là un neurone avec sa myéline et l'attaque immunitaire est la phase initiale de la maladie c'est la phase inflammatoire, les lymphocytes aussi bien T que B vont passer la barrière hémato encéphalique les lymphocytes T qui sont vecteur de l'immunité cellulaire vont libérer des substances qu'on appelle les cytokines pros inflammatoires, elles vont activer des cellules agressives pour la myéline qui vont venir grignoter la myéline ça c'est l'immunité cellulaire. [...]
[...] - Qu'est-ce qui se passe dans la sclérose en plaques ? - Chez un patient atteint de la SEP il y a une attaque de la myéline par un processus immunitaire c'est ce processus auto immunitaire qui va grignoter par plaques la myéline et la conséquence va être que l'influx nerveux ne sera plus transmis de manière harmonieuse, mais de manière un peu déformée, moins bien et moins vite. Au début les premières poussées il y a un processus de cicatrisation appelé de rémyélinisation et l'influx se restaure, mais au fur et à mesure de la maladie et que les années passent la myéline reformée va être de moins bonne qualité et il va y avoir une symptomatologie permanente qui va constituer le handicap. [...]
[...] Les activités sportives et le travail en piscine sont préconisés. La cryothérapie, traitement par le froid, peut être proposée. La rééducation doit être adaptée à chaque patient en fonction de son handicap, de son état de santé et son état psychologique, de la spasticité, des troubles de l'équilibre et de sa fatigue. Le patient doit apprendre à repérer les signes précoces d'une fatigue afin d'adapter sa rééducation et économiser son énergie. Tout patient doit idéalement bénéficier d'un traitement par kinésithérapie dès qu'il souffre de faiblesse, de troubles de l'équilibre, de maladresse, de raideur ou de troubles de la marche. [...]
[...] Il se trouve qu'à un moment donné, le système immunitaire se trompe de cible et il identifie, la myéline, qui est amie comme ennemie et donc c'est ça, il y a des poussées inflammatoires. On lui explique le plan et qui fait quoi. - Donc, on a dit que c'était une maladie multifactorielle, mais il n'y a pas de cause déterminée scientifiquement on se base juste sur des observations, et c'est pour ça que ce n'est pas facile à soigner. - Mais c'est comme ça dans beaucoup de cas en médecine Par exemple, quand tu as mal à la tête, on ne sait pas forcément d'où ça vient, mais pourtant les médicaments fonctionnent. [...]
[...] Lorsque la démyélinisation se répète et se prolonge, les neurones peuvent être détruits. Cette action est irréversible et les séquelles[8] sont par conséquent permanentes. Ces dernières concernent le contrôle des mouvements, la perception sensorielle, la mémoire, la parole et bien d'autres fonctions. Après un délai pouvant atteindre plus de 20 ans, la forme rémittente peut évoluer pour devenir une forme secondairement progressive La forme secondairement progressive La majorité des patients sont concernés, par la forme secondairement progressive. Elle se caractérise par une progression lente et continue du handicap avec une diminution du nombre de poussées comme l'illustre la figure et elle dure au moins six mois. [...]
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