Depuis maintenant dix ans, après l'annonce par la revue Nature dans son numéro du 27 février 1997, de la naissance « d'un agneau viable obtenu à partir du noyau d'un animal adulte », que n'a-t-on écrit et imaginé sur le clonage ! De cet agneau aujourd'hui conservé au musée royal d'Edimbourg, il restera d'abord un nom, Dolly : une référence pour expliquer les nombreux débats au sujet du clonage qui ont lieu dans le monde entier et qui persévèrent encore de nos jours.
[...] Celui des individus a été réalisé pour quelques personnes très fortunées et il est possible que celui- ci sera accessible au grand public dans quelques années. Chacun pourra connaître ses prédispositions aux maladies génétiques. Le clonage ouvre de grandes perspectives et possibilités sur la production de médicament, de greffe, de cellules réparatrices. Sans doute, les techniques de clonages permettront de sauver des espèces animales en voie de disparition et de soigner les hommes à un moindre coût ou de soigner des maladies aujourd'hui incurables. [...]
[...] On aperçoit ensuite que le clone commence à se développer, puis la naissance d'un bébé clone. Il y a également le clonage thérapeutique, où on fabrique un embryon cloné, de la même façon que le clonage reproductif. Lorsque la fusion du noyau de la cellule somatique et de l'ovocyte est réalisée, l'embryon est laissé dans une éprouvette de manière à ce qu'il se développe jusqu' à l'âge de 8 jours environ. La masse cellulaire interne de l'embryon est ensuite prélevée. [...]
[...] Cependant, c'est ici que le clonage prend une dimension purement financière. En effet en plus d'être une science instable, le clonage reste très couteux. Si un jour les prix de mise en œuvre baissent alors que le débat pourrait être lancé et ainsi soulever de grandes polémiques autour de la protection de l'animal Peut-on espérer préserver par clonage des espèces en voie de disparition ? Des races animales à l'intérieur d'une espèce, sûrement. Cela a d'ailleurs déjà été réalisé chez le bovin et le mouton. [...]
[...] Les cellules qu'on a prélevées sont mises en culture pour obtenir des cellules souches* embryonnaires. Ces cellules souches sont appelées cellules totipotentes*. A partir des cellules souches, on peut ensuite fabriquer des cellules (comme celles du foie, du cœur ou de la peau), ces cellules auront le même patrimoine génétique que le donneur de cellules somatiques. Cette technique sert à disposer de cellules somatiques ayant un patrimoine génétique identique à celui du donneur. Grâce à cela, si le donneur souffre d'une grave maladie, on pourrait remplacer les cellules malades par des cellules clonées sans qu'il y ait rejet de cette greffe. [...]
[...] Au- delà et jusqu'au terme de la grossesse, on parle de fœtus correspond à la maturation des organes. Selon le Talmud l'âme s'habille à l'intérieur de notre corps à partir du 40ème jour depuis la conception, avant il ne s'agit que d'un paquet de cellules vivantes. Ensuite ce fœtus est considéré comme un être humain. D'ailleurs on a constaté qu'à partir de ce moment le fœtus a un cœur qui bat et toutes les fonctions vitales présente chez un homme normal existent, il suce même son pouce etc. Peux-t-on cloner les animaux ? [...]
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