SIDA Syndrome de l'Immunodéficience Acquise, VIH Virus de l'Immunodéficience Humaine, toxicomanie, virus, épidémiologie, séropositivité, mortalité, stigmatisation sociale, drogue, actions de prévention, substances psychoactives
Le SIDA est le stade avancé de l'infection par le VIH où le système immunitaire de l'organisme est gravement endommagé en raison du virus. Cela se produit lorsque le nombre de cellules CD4 tombe en dessous de 200 cellules par millimètre cube de sang ou lorsque la personne développe une ou plusieurs infections opportunistes, quel que soit son nombre de CD4. La transmission du VIH se fait par contact avec certains fluides corporels d'une personne atteinte du VIH, le plus couramment lors de rapports sexuels non protégés ou par le partage de matériel d'injection de drogues. Sans traitement, les personnes atteintes du SIDA survivent généralement environ 3 ans, mais le traitement antirétroviral du VIH peut prolonger et améliorer leur espérance de vie.
Selon le DSM-5, la toxicomanie se caractérise par des schémas de symptômes causés par l'utilisation d'une substance que l'individu continue de prendre malgré ses effets négatifs. Parmi les critères identifiés, on cite : l'impossibilité d'arrêter sa consommation, les envies intenses ou impulsions, la tolérance, les symptômes de sevrage à l'arrêt et la persévérance malgré les problèmes de santé physique et mentale causés par la substance.
[...] Leurs modes de consommation et les drogues qu'ils utilisent varient considérablement. Les contextes d'initiation diffèrent d'un individu à l'autre, mais certains facteurs reviennent régulièrement, tels que la classe fréquentée, le lieu de l'initiation et l'entourage, qui jouent un rôle essentiel dans cette expérience. L'initiation aux drogues est souvent associée à la découverte de nouvelles sensations et au plaisir de vivre le moment présent. Les jeunes sont curieux de tester leurs propres limites et de partager ces expériences avec leur entourage. Les motivations pour la consommation de chaque produit sont variées. [...]
[...] Certains peuvent être découragés de maintenir une prise régulière en raison de leur ressenti de la toxicité ou des effets indésirables, même si ces aspects sont considérés moins graves du point de vue médical. La précarité économique et sociale peut constituer un obstacle à une observance optimale. Les personnes atteintes du VIH/SIDA, particulièrement celles appartenant à des groupes socialement défavorisés, peuvent rencontrer des difficultés pour suivre régulièrement leur traitement en raison de leur situation économique précaire. La disponibilité de traitements antirétroviraux efficaces peut avoir un impact sur les comportements à risque. [...]
[...] Les investissements légitimes peuvent être découragés. L'industrie de la drogue peut compromettre les décisions macroéconomiques visant à contrer le flux de profits illicites, favorisant le commerce illégal et les inégalités des revenus. En outre, la montée de la criminalité liée aux drogues, l'érosion du capital social, la corruption des élites, l'abus de drogues et la perte de cohésion sociale peuvent déstabiliser la société civile, entraînant des conséquences négatives sur la sécurité, l'éducation et l'économie. Les profits rapides du trafic de drogue peuvent décourager les jeunes de poursuivre leur éducation, privant ainsi la société de progrès futurs. [...]
[...] La prise en charge des impacts psychosociaux du VIH est essentielle pour améliorer la qualité de vie des patients et atténuer les conséquences négatives de la maladie. Du point de vue économique, le VIH a des répercussions importantes. Les PVVIH peuvent connaître une baisse de productivité et un absentéisme accru en raison des soins et des décès liés au VIH. La mortalité accrue chez les personnes infectées réduit la main-d'œuvre et prive les économies de consommateurs potentiels. Les dépenses de santé augmentent, en particulier dans les pays aux ressources limitées, et les proches des malades doivent souvent réduire leur activité professionnelle pour les soutenir. [...]
[...] Ces comportements sont en baisse chez les jeunes et les adultes. Le cannabis demeure la substance illicite la plus couramment utilisée en France, avec une prévalence élevée chez les jeunes. Cependant, on observe une diminution de l'expérimentation chez les jeunes, tandis que l'usage du cannabis augmente chez les adultes. Par ailleurs, la cocaïne compte environ usagers par an, tandis que l'ecstasy en compte Conséquences d'utilisation La consommation de drogues psychoactives peut provoquer à court terme des troubles respiratoires, des problèmes cardiaques, des risques de surdose et des infections liées à l'injection. [...]
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