Nous ingérons en moyenne 100 tonnes d'aliments au cours de notre vie. La fréquence des différents antigènes présents dans l'alimentation conditionne le développement éventuel d'une allergie. L'ingestion en grande quantité des mêmes aliments augmente le risque d'une réaction allergique à l'égard de ce dernier, on dénombre au total plus de 100 allergènes alimentaires (ou trophallergènes).
Ainsi, la fréquence d'ingestion d'allergènes dépend essentiellement de notre mode d'alimentation.
Pas facile de s'y retrouver ! D'autant plus que la plupart des allergènes sont "masqués" et se cachent là où il est difficile de les imaginer (dans les additifs alimentaires, dans les médicaments ...) (...)
[...] Les allergies alimentaires touchent jusqu'à des nouveau- nés (ce chiffre ayant doublé en 5 ans) De plus à des enfants n'ont plus d'allergie dès l'âge de 3 ans. Certaines allergies: aux œufs, au lait de vache peuvent disparaître par contre les allergies aux noix, aux légumes, au poisson et aux fruits de mers ont plutôt tendance à persister tout au long de la vie. Chez les enfants, dans tous les pays, le premier allergène est l'œuf. Auparavant, il était suivi par le lait, mais aujourd'hui l'arachide est le deuxième allergène. [...]
[...] ) Ombellifères : céleri, carotte, persil, fenouil, aneth odorant, graines de carvi, graines d'anis Source : Statistiques établies sur 422 adultes Les allergies alimentaires chez l'enfant Quelques études ont évalué qu'environ 1 à de la population est allergique. La prévalence est plus élevée parmi les enfants, environ 5%. Les rencontres avec les antigènes alimentaires débutent dès la première ingestion de lait maternel. L'allaitement maternel est recommandé aujourd'hui; il protège le nouveau-né des agressions précoces auxquelles sa muqueuse digestive n'est pas encore préparée. Le lait maternel contient aussi des protéines issues de l'alimentation de la mère. Ces traces permettent au bébé d'induire une tolérance aux aliments qu'il rencontrera plus tard. Il s'agit au, départ d'une véritable éducation immunitaire. [...]
[...] Une personne atopique peut ne pas développer systématiquement de maladie allergique. Plus les mesures de prévention seront mises en œuvre précocement, et moins elle risquera de présenter de manifestations allergiques. Par contre, on constate depuis quelques années, notamment avec les pollens, une augmentation du nombre de personne allergiques n'ayant aucun terrain atopique Leur sensibilisation se trouve inscrite dans leur patrimoine génétique, transmis par leurs parents par l'intermédiaire de leurs chromosomes. Ces personnes risquent également de transmettre leur sensibilisation à leurs descendants Evolution au cours des années Près d'une personne sur 3 est concernée aujourd'hui par un problème allergique et les chiffres continuent d'augmenter régulièrement, ce qui alerte particulièrement tous les médecins et notamment les allergologues, alors que ce chiffre atteignait à peine au début des années 70. [...]
[...] Les signes cardio-vasculaires font toute la gravité du choc, associés aux difficultés respiratoires : le cœur s'accélère (tachycardie), la tension chute (sensation de faiblesse, perte de connaissance). Un tel processus aboutit à un état d'insuffisance respiratoire aiguë (du fait de l'asthme plus que de l'œdème de Quincke), voire d'insuffisance cardio-respiratoire susceptible d'aboutir au décès en l'absence de traitement adéquat. Cette forme particulièrement grave de l'allergie doit être doit être traitée immédiatement par l'injection d'adrénaline associée aux corticoïdes et bien souvent à une prise en charge générale en soins intensifs. [...]
[...] Quand l'aliment suspect est clairement identifié, il peut être évité facilement Les différents tests Les tests cutanés Tous les allergènes connus ont des tests cutanés. Ces tests ne sont pas fiables à Pour cela, l'allergologue place sur la peau un extrait d'un aliment spécifique qui est ensuite griffé pour observer les réactions de démangeaisons et de gonflements. Ils sont indolores et leur lecture se fait après une quinzaine de minutes. Leurs résultats sont plus poches de l'allergie clinique que ceux des examens sanguins. Ils ne suffisent pas pour autant à justifier une hyper-sensibilisation, ni un traitement en dehors de manifestations cliniques. [...]
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