Deux grandes sortes de surdité :
- De transmission (des ondes sonores) : qui sont des atteintes de l'oreille externe et moyenne. Toutes les fréquences sonores sont affectées. Ces surdités ne sont jamais totales. La personne perçoit bien sa propre voix, le pronostic audioprothétique est généralement bon.
- De perception : qui sont des atteintes à l'oreille interne, la cochlée, le nerf ou la zone auditive du cerveau. Les fréquences sonores sont plus ou moins bien perçues, la surdité peut être totale, la perception de sa propre voix est affectée. L'appareillage est parfois impossible.
- Mixte : de transmission et de perception : les plus fréquentes.
Les surdités sont classées selon le degré de perte auditive. Nous verrons plus loin la classification du BIAP (Bureau International d'Audiophonologie).
[...] < number > II – La surdité, un handicap de la communication ? < number > QUESTION N°5 Communiquer, c'est parler avec les autres VRAI FAUX < number > C'est vrai, mais ce n'est pas tout Parler avec les autres fait partie de la communication. Au contraire, la communication ce n'est pas que parler avec les autres 1. QU'EST-CE QUE LA COMMUNICATION ? Pour V. Meyer, la communication est difficile à définir tant par son étymologie que par son usage au quotidien qui lui confère un « à priori aussi positif et/ou utile dans les multiples échanges humains ». [...]
[...] SURDITÉ ET COMMUNICATION Comment le sourd communique-t-il ? < number > < number > I - La surdité, un handicap ? < number > QUESTION N°1 Est-ce qu'être sourd signifie ne rien entendre ? VRAI FAUX < number > La surdité totale est très rare. La plupart des sourds ont des restes auditifs plus ou moins importants, souvent localisés dans les fréquences graves. Ne pas confondre « entendre » et « comprendre » : un sourd peut réagir à un bruit de voix et ne pas comprendre ce qu'on lui dit PRÉSENTATION DE LA SURDITÉ Deux grandes sortes de surdité : - De transmission (des ondes sonores) : qui sont des atteintes de l'oreille externe et moyenne. [...]
[...] Il est à noter que ces gestes disparaissent d'eux-mêmes dès que l'enfant a acquis les automatismes lui permettant de fixer phonème et graphème donc de déchiffrer. < number > Exemple : le phonème sera évoqué par un geste de doigt levé symbolisant la pointe de la langue levée, mouvement identifié par l'index se relevant vers l'arcade incisive supérieure. l Phonèmes (sons) ce qui est entendu par l'oreille. Graphèmes (écriture) ce qui est vu par les yeux. Articulation ce qui est dit par la bouche. [...]
[...] Il s'intéresse alors à la démutisation des jeunes sourds < number > Du 19e siècle à aujourd'hui : les congrès internationaux Le Congrès de Paris en 1878 : question de la méthode à adopter dans la pédagogie des sourds. La mimique resta le premier moyen de communication dans l'enseignement des sourds. Pourtant, ce congrès prône l'utilisation de la lecture labiale et de l'articulation comme facteurs d'intégration à la société. Le Congrès de Milan en 1880 : question de l'éducation des sourds-muets. La méthode oraliste pure est alors appliquée très sévèrement en France. La LSF est dès lors interdite. [...]
[...] < number > Sans titre.JPGSans titre.JPG Le LPC Le code LPC est un codage manuel des sons de la langue française. Les mouvements codés de la main sont associés à la parole. La main près du visage accompagne, syllabe par syllabe tout ce qui est dit. Apprendre le code LPC consiste à apprendre à combiner huit formes pour la main et ses cinq emplacements près du visage. Avec ce codage manuel des sons de la langue, toutes les confusions de la lecture labiale sont levées. [...]
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