Le stéthoscope est l'instrument indissociable de l'image du médecin. Mais c'est aussi et avant tout un outil indispensable dans l'établissement de tout diagnostic médical de première approche. Aujourd'hui, nous sommes bien loin du premier modèle imaginé et mis en œuvre par le Dr René LAENNEC en 1816.
A sa création, le stéthoscope était un instrument purement mécanique dont le fonctionnement reposait sur des lois acoustiques fondamentales. C'était une simple feuille de papier épais enroulée pour s'éloigner du corps du patient, question de pudeur oblige. Aujourd'hui, la majorité des médecins, en raison de son faible coût, utilise encore ce système. D'autres, dans des domaines de médecine de pointe, ont adopté des mécanismes électroniques de précision. A présent, le traitement numérique du son a pris le pas sur la mécanique.
Des problèmes apparaissent lors de l'utilisation de cet instrument médical. Par exemple, des bruits parasites, tels ceux de l'environnement ou ceux engendrés par le frottement du pavillon sur la peau, peuvent polluer les sons en provenance du corps du patient et troubler le diagnostic. De plus, le stéthoscope, dans sa configuration la plus classique, exige une audition correcte de la part de l'utilisateur en raison de sa faible amplification sonore.
C'est donc par l'étude de cinq brevets que nous allons comparer et évaluer les solutions proposées. Pour chaque brevet, nous tenterons de répondre aux questions suivantes : Comment les solutions proposées sont-elles envisageables ? Avec quels éléments ? Pourquoi fonctionnent-elles ? Quelles sont les limites ? Quel est le coût de l'amélioration ?
L'étude sera menée de la manière suivante. Dans un premier temps, je présenterai le stéthoscope et son principe de fonctionnement. Puis je décrirai les différents problèmes rencontrés par les utilisateurs. Ensuite, j'introduirai et j'étudierai les revendications face à ces problèmes dans mes cinq brevets. Je traiterai aussi les limites de ces solutions. Enfin, une partie de l'étude sera dédiée aux domaines économique et sociétal de ces innovations.
[...] Il en résulte une sortie basse tension qui est envoyée par un transformateur, grâce à un changement de tension, vers le câble microphone. Ces microphones sont plus fragiles en raison de la présence du ruban dont l'épaisseur est très fine. - Les microphones à condensateur : Ils sont composés d'un diaphragme très mince qui se trouve suspendu au-dessus d'une plaque arrière solide. La distance entre ces deux éléments constitue la capacitance. Lorsqu'une onde sonore fait vibrer le diaphragme, la capacitance varie et engendre une variation de tension. [...]
[...] Voici le dispositif en vue de dessus : Figure 51 Vue d'ensemble du moniteur de son en vue de dessus[41] Comme le montre la vue de dessus, le dispositif dispose de plusieurs fonctions comme le réglage du volume, un bouton de commande de l'écoute, un bouton de commande de l'enregistrement, un écran LCD et une commande de menu, ainsi qu'une sortie pour un port infrarouge et une sortie de connexion pour un port extérieur. L'interface infrarouge peut être utilisée pour envoyer les données vers un ordinateur par exemple. Nous le verrons plus loin, toutes ces fonctionnalités sont gérées par l'unité principale de calcul que nous détaillerons. Ces boutons de commande apparaissent en vue de côté. La configuration de la solution est telle que le dispositif peut être tenu dans une main, les boutons de commande étant actionnés par le pouce. [...]
[...] Il eut de nombreux élèves français et étrangers et, comme il est fréquent, il fut plus célèbre à l'étranger qu'en France, notamment dans le monde anglo-saxon : Thomas Hodgkin s'honorait d'être son élève. La santé du docteur Laennec déclinant de plus en plus, il dut abandonner la capitale pour se réfugier dans son manoir breton de Kerlouarnec près de Douarnenez. Il ne devait plus en sortir. Il mourut en 1826, âgé de 45 ans emporté par la tuberculose qu'il avait si admirablement décrite. [...]
[...] Une réponse originale pour la diminution des bruits parasites lors de l'auscultation des enfants Nous savons par expérience que les enfants en bas âge appréhendent leur rencontre avec le médecin. Ils sont le plus souvent impressionnés mais aussi apeurés et pleurent en réponse à ce qu'ils ressentent. Lors d'une consultation avec un stéthoscope classique, les sons émis lors des pleurs se propagent dans le stéthoscope en faisant vibrer la tubulure et la membrane. L'inventeur propose donc une solution originale. Il revendique l'utilisation de supports amovibles clipsables sur le manche ergonomique de préhension et décorés pour dédramatiser l'auscultation et réduire les risques de pollution externes. [...]
[...] Dans ce sens, le brevet tel qu'il est présenté par le déposant ne me paraît pas pertinent et ne permettrait pas d'en tirer un système concret répondant aux problèmes liés à l'utilisation du stéthoscope. La portée générale du brevet aurait pu être intéressante si l'inventeur avait apporté plus de précisions sur l'agencement et le fonctionnement du système. Ainsi l'acheteur du brevet aurait eu plus de liberté dans la conception de sa solution, mais ici il n'a finalement pas de point de départ pertinent. [...]
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