Quelle est la place du manipulateur en radiologie dans la gestion de l'information ? - Introduction

Thèmes abordés

Manipulateur en radiologie, gestion de l'information, introduction, orthope?die-traumatologie, information client, satisfaction client, professionnel de la santé, démarche, article 1242 du Code civil, responsabilité, dommage, imagerie médicale, Docteur Knock

Résumé du document

Le manipulateur en radiologie a une double casquette : il est à la fois un technicien, certes, d'abord au service du médecin, pour lui permettre d'offrir la meilleure qualité d'information que le prescripteur attend. Il est aussi un soignant, souvent interface entre le patient et tous les intervenants possibles, et qui varient selon que l'on est en cabinet libéral ou dans une institution de soins.
Dans tous les cas de figure, le manipulateur peut servir de tampon entre le patient et le médecin, lequel est souvent fort occupé à l'analyse de l'imagerie et à la rédaction des comptes rendus qui engagent sa responsabilité.

Extraits

[...] Mais le technicien en radiologie est aussi confronté à un interface avec les secrétaires, les ambulanciers, les brancardiers, les aides-soignants, le personnel infirmier. Il est parfois confronté à des médecins extérieurs, à la recherche d'un résultat, d'un rendez-vous ou d'une urgence, relation parfois fort complexe. Dans tous les cas, il doit assurer une connexion « bien huilé » au plus grand bénéfice de celui qui doit rester notre préoccupation principale, le patient. L'imagerie médicale intervient soit dans l'élaboration ou la confirmation d'un diagnostic et/ou d'une stratégie de traitement. [...]

[...] » « Un consentement spécifique est prévu, notamment, pour les personnes participant à une recherche biomédicale, pour le don et l'utilisation des éléments et produits du corps humain et pour les actes de dépistage. » « Une personne à qui il est proposé́ de participer à̀ une recherche biomédicale est informée, notamment, sur les bénéfices attendus et les risques prévisibles. Son accord est donné par écrit. Son refus n'aura pas de conséquence sur la qualité́ des soins qu'elle recevra. » Le contenu médico-légal s'affirme d'abord dans la loi, l'article 1'article 1315 du Code Civil dont la portée a été rappelée dans l'arrêt Hédreul de la Cour de Cassation qui indique « Attendu que celui qui est légalement ou contractuellement tenu d'une obligation particulière d'information doit rapporter la preuve de l'exécution de cette obligation » Ce point est important à noter qui impose la traçabilité de l'information délivrée. [...]

[...] Sur les onze points de ses principes généraux , quatre sont consacrés à l'information, les paragraphes 3 à 6 : « L'information donnée au patient doit être accessible et loyale. La personne hospitalisée participe aux choix thérapeutiques qui la concernent. Elle peut se faire assister par une personne de confiance qu'elle choisit librement. » « Un acte médical ne peut être pratiqué qu'avec le consentement libre et éclairé́ du patient. Celui-ci a le droit de refuser tout traitement. Toute personne majeure peut exprimer ses souhaits quant à̀ sa fin de vie dans des directives anticipées. [...]

[...] Raison pour laquelle, j'ai entamé ma démarche Enjeux du sujet La manipulateur en radiologie a une double casquette : il est à la fois un technicien, certes, d'abord au service du médecin, pour lui permettre d'offrir la meilleur qualité d'information que le prescripteur attend. Il est aussi un soignant, souvent interface entre le patient et tous les intervenants possible, et qui varient selon que l'on est en cabinet libéral ou dans une institution de soins. Dans tous les cas de figures, le manipulateur peut servir de tampon entre le patient et le médecin, lequel est souvent fort occupé à l'analyse de l'imagerie et à la rédaction des comptes rendus qui engagent sa responsabilité. [...]

[...] Quelle est la place du manipulateur en radiologie dans la gestion de l'information ? - Introduction Accroche Pour le soignant quelque que soit sa fonction, médecins, infirmières, techniciens, aides-soignants, la finalité de notre engagement est la satisfaction du patient qui est, c'est une évidence, la résolution de son problème de santé mais aussi la perception de ce résultat. Définition A ce propos, A. Vannineuse, dans un intéressant travail sur « La satisfaction du patient en orthopédie-traumatologie » apporte quelques éléments de réflexions qui méritent d'être soulignés : « La satisfaction est pour le patient, le seul critère réel, mais subjectif qui conditionne l'appréciation du résultat » « D'un point de vue psychologique, la perception de la satisfaction par le patient et sa famille, se révèle mieux dans sa négation, à travers une distinction difficile entre privation et frustration qui se situe au niveau de l'imaginaire : la privation est un manquement à̀ ce qui doit être tandis que la frustration résulte du travail de l'imaginaire sur cette privation. [...]