La violence, la maltraitance, l'agressivité sont tabous dans notre société actuelle et encore plus dans le milieu médical et paramédical, puisqu'entièrement antagonistes, aux valeurs d'aides, de soins, d'écoutes, prônées par ce corps professionnel.
Faire le mal en pensant faire le bien, n'est-ce pas le paradoxe familier de notre profession d'infirmier ?
Cependant, si nous prenons conscience que cela existe, qu'on en comprend les mécanismes, les facteurs de risques, les aides qu'on peut apporter et même recevoir, alors le passage à l'acte sera peut-être évité.
On parle beaucoup de la souffrance légitime des victimes, moi ce qui m'interroge, c'est justement comment reconnaître la souffrance des soignants et ainsi quelles aides leurs apporter, avant que leurs seuls moyens d'exprimer leur « mal-être », se fassent par la violence.
Je trouve que c'est de ma responsabilité en tant que future soignante, d'appréhender ses comportements et d'avoir pris connaissance et conscience que cela existe.
J'espère qu'après mon travail de fin d'études, je serais capable de reconnaître les signes d'alertes chez les autres, mais également chez moi, sans déni, ni évitement.
En effet, c'est en abordant la souffrance de l'enfant hospitalisé que j'ai été amenée à considérer celles des soignants.
Face à un enfant algique en postopératoire immédiat, la réponse émotionnelle des soignants peut être inadaptée et ne pas correspondre à la fonction soignante, qui est de contenir et d'accueillir les angoisses de l'enfant.
L'orientation de mon travail serait donc de comprendre en quoi les émotions et leurs manifestations peuvent perturber la position soignante.
[...] - Violence verbale caractérisée par des propos infériorisant, dégradant, infantilisant, isolé ou en public, portant atteinte à l'intégrité psychologique du sujet La violence institutionnelle La notion de violence en établissement s'est imposée tardivement. Stanislas Tomkiewicz, qui fut un des premiers à en faire mention, dans les années 80, avait coutume de dire que toute institution sécrète de la violence. Indépendamment des violences exercées par une personne prise isolément (passage à l'acte individuel et isolé), il existe des violences générées par l'institution elle-même et il s'avère que les deux sont étroitement liées. [...]
[...] L'agir vient ici comme une réponse temporaire, mais radicale face à ce manque dans la relation d'objet. L'agir met en scène dans la réalité ce que la fonction symbolique n'a pas pu effectuer, à savoir une distanciation, car c'est bien la question du rapport à l'objet qui se règle dans un passage à l'acte. Quand la situation devient angoissante, la personne se protège par un passage à l'acte qui met en scène, dans le réel, la perte d'un objet primordial 6. [...]
[...] Les fibres musculaires des paliers amygdaliens sont fréquemment lésées et la réaction inflammatoire est importante. La douleur est essentiellement liée au spasme des muscles pharyngés et des piliers amygdaliens. Celle-ci est augmentée lors de la phonation et la déglutition, ce qui explique le mutisme et les difficultés d'alimentation de l'enfant mal analgésié. Le protocole d'analgésie choisi doit être mis en œuvre chez tous les enfants dès la phase initiale du réveil sans attendre l'apparition de fortes douleurs, puis évalué de façon régulière pour chaque enfant. [...]
[...] -l'inhibition des actions nocives pour l'individu lui-même. -la mise en place de processus psychologiques permettant la maîtrise des émotions : -régulation par l'individu de ses propres émotions. -régulation des émotions liées à la relation de l'individu avec son environnement. Dans le cadre du syndrome d'épuisement professionnel, il ne s'agit pas d'un stress aigu, mais de la répétition d'un stress chronique dans un cadre professionnel. En effet, lors de mon stage en salle de réveil, je me suis rapidement rendu compte que c'était un service qui pouvait engendrer du stress de par sa spécificité. [...]
[...] La violence apparaît donc comme liée à la notion même de vie, la violence en quelque sorte c'est la vie Elle est, avant tout, destinée à protéger l'individu qui l'éprouve. Selon Paul Fustier, la violence fondamentale parce qu'elle reposerait sur un fantasme fondamentalement narcissique primaire, pose simplement la question : l'autre ou moi ? Lui ou moi ? Il s'agirait d'un instinct de survie, peu différent de la pulsion d'autoconservation L'individu cherche à se préserver dans une situation qu'il ressent comme porteuse d'une extrême dangerosité. Il ne cherche pas à nuire à un objet extérieur clairement différencié. [...]
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