Cette recherche souhaite contribuer à la compréhension du contexte dans lequel se déroule la prise en charge des séropositifs en Afrique du Sud et les campagnes de prévention SIDA. Connaître son statut sérologique permet de prendre les mesures de prévention appropriées pour se protéger et protéger ses proches, et d'accéder à la prise en charge médicale et sociale. Ce message peut être perspicace et aider à une prise de décision lorsque l'éducateur de santé qui le prononce prend en compte l'environnement du malade et son niveau d'éducation.
Il est urgent de rendre le système de santé égalitaire dans son ensemble et rompre avec les politiques de santé strictement basées sur le bio pouvoir. Souvent les politiques de santé visent exclusivement l'accessibilité aux thérapies avancées et ignorent les dimensions historiques, sociales, économiques, politiques et anthropologiques de l'individu. Cette vision crée surtout des inégalités et des frustrations et peut expliquer la progression de la séroprévalence dans les zones défavorisées.
La mise en place de projets d'éducation à la santé en collaboration avec les séropositifs accélère la prise de conscience, améliore l'intégration dans la société et la solidarité familiale.
Notre étude insiste sur le dynamisme des ONG et des associations qui coordonnent sur le terrain des actions de prévention sur la base d'une intervention éducative réaliste.
Les guérisseurs traditionnels qui eux aussi, sont des acteurs importants dans la conception de la santé chez les populations doivent être associés à l'action car ils savent mieux répondre aux psychiques de leurs concitoyens.
[...] S'agissant de la formation des professionnels, un enseignement de santé publique et de prévention devrait être introduit dans les formations des travailleurs sociaux. Il conviendrait également de développer des formations interprofessionnelles, étant donné la nécessité de la collaboration entre médecins, infirmiers et acteurs du social. La prévention exige également un approfondissement de la connaissance sur les déterminants économiques et sociaux de santé. Des organismes de recherche scientifiques tels que l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD Afrique du Sud) à Johannesburg effectue des travaux intéressants à ce niveau. [...]
[...] Et cinq millions de nouvelles infections ont été enregistrées la même année. En tout, ce sont 40,3 millions d'individus qui vivent, dans le monde, avec cette terrible maladie. Soit deux fois plus qu'il y a dix ans. Le Nigeria à 3,6 millions), l'Afrique du Sud (environ 5 millions) et l'Inde millions) sont les trois pays où l'on dénombre le plus de séropositifs. Pour mieux comprendre cette situation on peut considérer plusieurs facteurs suite à une étude de l'Organisation Mondiale de la Santé en 2004 : Les données par pays indiquent que le nombre de personnes vivant avec le VIH continue à augmenter dans toutes les parties du monde en dépit du fait qu'il existe des stratégies de prévention efficaces. [...]
[...] On trouve aussi des animistes (26,5 des musulmans des hindous ainsi qu'une petite communauté juive. Chez les chrétiens, l'Église anglicane jouit d'une réputation de prestige grâce au rôle joué par l'archevêque Desmond Tutu (prix Nobel de la Paix) dans la lutte anti-apartheid. L'économie L'Afrique du Sud est la première puissance économique du continent africain. L'économie de l'Afrique du Sud est en effet l'une des plus développées du continent et profite d'infrastructures modernes couvrant tout le pays. Elle est actuellement en plein essor, après l'essoufflement causé par l'apartheid. [...]
[...] Dans les milieux à faible comme à forte prévalence, le VIH et le SIDA freinent le développement humain. C'est la raison pour laquelle il faut étudier la dynamique de l'épidémie en termes de développement humain, c'est- à-dire centrer les analyses et les recommandations politiques sur les personnes plutôt que sur le virus. L'épidémie continue à faire payer aux individus et aux familles un tribut exorbitant dans le monde entier. Dans les pays les plus durement frappés, elle efface des décennies de progrès social, économique et sanitaire, amputant l'espérance de vie de plusieurs dizaines d'années, ralentissant la croissance économique, aggravant la pauvreté et contribuant aux pénuries alimentaires chroniques ou les accentuant. [...]
[...] Aujourd'hui, elle compte une garderie, un refuge pour les orphelins du Sida, des jardins communautaires, un centre de recyclage, une cuisine populaire, ainsi qu'un centre d'alphabétisation pour adultes. Plus de 250 personnes, en grande majorité des femmes, y travaillent sur une base régulière. Let Us Grow : La fondatrice de Let Us Grow, Rose Thamae, fut l'une des premières femmes d'Orange Farm à déclarer publiquement son statut de sidéenne. En créant cette organisation en 1996, elle a permis à plus de 500 femmes sidéennes d'accroître leurs revenus à travers une coopérative de production : artisanat, couture, tricot. [...]
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