Dans le langage courant, la démence est souvent réduite à la maladie d'Alzheimer. Or, si l'on consulte la documentation scientifique, on s'aperçoit qu'il existe de nombreuses causes de démence. On distingue les démences primaires, dites dégénératives et irréversibles, des démences secondaires, consécutives à une autre maladie.
Parmi les nombreuses démences, j'ai choisi de traiter deux d'entre elles, pour la simple et
bonne raison que dans la partie pratique de ce travail de fin d'étude, seuls des résidents
atteints de ces deux maladies feront partie de l'échantillon. Une troisième partie sur la
démence vasculaire sera brièvement abordée : en effet, la composante vasculaire est
souvent présente chez les personnes âgées (...)
[...] HOLLEY met en avant le fait que l'odeur peut également permettre l'évocation de souvenirs, de participer à certains apprentissages, c'est-à-dire que cela induit des processus cognitifs qui peuvent agir sur les sentiments et l'humeur du sujet. Les effets des odeurs sur le corps sont nombreux. On peut les étudier par des signaux électriques cérébraux ou métaboliques. Le système nerveux autonome peut être impliqué, engendrant ainsi une variation potentielle de la pression sanguine, du rythme cardiaque, du diamètre de la pupille (HOLLEY, 1999). Les effets odorants peuvent également se répercuter sur les comportements, objectivables par des mesures de temps de réaction des sujets. [...]
[...] Selon Gilles FOURNIL, olfactothérapeute, aucun résultat n'a pu être démontré quant à la valeur quantitative seuil d'odeurs qu'il est possible de sentir sans anesthésier la muqueuse olfactive et donc arriver à un seuil de saturation. Ce sens reste strictement personnel et varie donc d'une personne à une autre Le vieillissement olfactif chez la personne démente Plusieurs articles relatent les troubles de l'odorat chez des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Parmi ceux-ci, on retrouve une étude réalisée par le CNRS de Lyon, qui a travaillé sur le jugement de différentes odeurs avec des patients atteints de la maladie de type Alzheimer. [...]
[...] LAUTRIER I., Expression Communication, Université Lille II, Faculté des sciences du sport et de l'éducation physique, Licence GAAS 31p. SEVE A., VALLET M., Communication et démence, Université de Lille II, Institut d'orthophonie 113p. VERDON S., Etude de la communication de patients déments de type Alzheimer à partir d'un support olfactif Expériences de groupe en hôpital de jour et en long séjour, Université de Lille II, Institut d'orthophonie 162p. Articles de périodiques BELL G., STRAUSS S., Dynamics of food flavour perception in the over 60s: New implications for food design and diet for older people, Chemo Sense, Vol avril 2007, pp. [...]
[...] Le début reste assez insidieux, l'entourage attribuant ces symptômes au vieillissement dit normal Phase d'état : Lors de cette phase, les désordres neuropsychologiques ont des répercussions importantes dans les actes courants de la vie quotidienne. L'autonomie est en régression. Parfois, la personne est anosognosique face à la situation, ce qui peut rendre la décision de placement difficile et la prise en charge à domicile devient lourde. Cette phase d'état est dominée par la présence prépondérante du syndrome aphaso-apraxoagnosique et des troubles mnésiques. Les troubles du comportement tendent à apparaître. Phase terminale Cette phase correspond au syndrome aphaso-apraxo-agnosique prédominant, à une installation progressive du mutisme et un positionnement corporel en triple flexion. [...]
[...] Pour établir une communication adéquate, il faut que la personne soit attentive et réceptive. Si elle veut évoquer un mot, il vaut mieux l'aider à trouver un synonyme plutôt que de deviner le mot. Si un mot ou l'objet de la discussion n'est pas trouvé, il est préférable de dédramatiser la situation et y revenir par la suite Afin de pouvoir communiquer de manière optimale avec une personne démente, il existe plusieurs attitudes à adopter par les soignants. Parmi les points importants, retenons qu'il est préférable : - d'éviter les bruits environnants, bruits de fonds, passages intempestifs, - de se placer face à la personne et pouvoir établir un contact visuel, - de préférence, avoir une station assise ou debout à la même hauteur, - d'employer des formules de revalorisation de la personne, - d'établir un contact physique si on sent que la personne l'apprécie, - de parler distinctement et ne pas utiliser un ton enfantin. [...]
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