Le déni est l'action de dénier un fait, de soutenir qu'une chose n'est pas vraie. Le déni de grossesse est un phénomène psychologique, mais il s'exprime également sur le versant physique. Comme nous l'a dit, lors d'un de nos entretiens, une psychologue hospitalière « le déni de grossesse c'est ça : je sais, sans savoir, tout en sachant, et donc surtout je ne veux pas savoir ce que je sais ».
Certaines études montrent pourtant qu'il y a environ un à trois cas de déni pour mille naissances, ce qui équivaut à peu près entre huit cents et deux mille quatre cents cas par an. Ce phénomène n'est donc pas si isolé que cela.
Depuis la médiatisation du déni de grossesse et les différents témoignages que celle-ci a apportés, nous pouvons nous demander comment le déni de grossesse se manifeste auprès des jeunes filles de 15 à 25 ans, et quelles en sont les conséquences psychologiques et sociales ?
[...] Il permet également à la femme d'éviter les transformations physiques et les symptômes de la grossesse (nausées, vomissements Ce déni est généralement levé au bout du quatrième ou du cinquième mois, lorsque la mère commence à ressentir les mouvements fœtaux et surtout accepte de les reconnaître comme tels. Elle va alors consulter un médecin afin qu'il lui confirme sa grossesse. Les médecins émettent comme hypothèse que la femme, inconsciemment, sait qu'elle est enceinte mais refuse de l'admettre tant que sa grossesse se passe correctement. [...]
[...] Le déni de grossesse est un phénomène psychologique, mais il s'exprime également sur le versant physique. Comme nous l'a dit, lors d'un de nos entretiens, une psychologue hospitalière le déni de grossesse c'est ça : je sais, sans savoir, tout en sachant, et donc surtout je ne veux pas savoir ce que je sais Certaines études montrent pourtant qu'il y a environ un à trois cas de déni pour mille naissances, ce qui équivaut à peu près entre huit cents et deux mille quatre cents cas par an. [...]
[...] Annexe 2 Questionnaire pour la famille des femmes ayant vécu un déni de grossesse. Question 1 : Comment l'avez-vous appris ? Question 2 : Comment avez-vous réagi à cette annonce ? Question 3 : Quelle relation aviez-vous avant ce déni avec la mère ? Et maintenant ? Question 4 : L'avez-vous accepté ? Et comment ? Question 5 : Qu'en pensez-vous ? Vous croyez au déni ou pas ? Question 6 : Avez-vous une idée de ce qui a provoqué ce déni ? [...]
[...] En effet, comme le dit le professeur I. Nisand, la plupart des pères rencontrés n'étaient pas contre l'arrivée d'un enfant et pensent que leurs femmes leur ont volé le moment de cette grossesse qu'ils auraient aimé vivre avec leurs femmes. De plus, le père se sent coupable de ne pas avoir vu que sa femme était enceinte. L'incompréhension de l'entourage vient également se poser sur lui. En effet, beaucoup pensent que si le père n'a rien vu, c'est que lui et sa femme n'ont plus d'intimité et qu'il ne regarde plus sa femme. [...]
[...] Dans un déni de grossesse, les femmes n'ont pas le temps de se préparer à l'arrivée d'un enfant. Pour un déni partiel découvert, par exemple au septième mois, les femmes doivent compenser les neuf mois normalement prévus par l'organisme en trois mois. La réaction de chaque femme est différente, mais en général il y a toujours, que ce soit pour un déni partiel ou total, une sidération, une culpabilité profonde de ne pas s'être sue enceinte. Beaucoup de femmes pensent qu'elles n'ont pas épargné leurs enfants, et que ce déni définit qu'elles sont de mauvaises mères et qu'elles n'aiment pas leur enfant puisqu'elles ne l'ont pas désiré et pas ressenti. [...]
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