Psychologie, Fin de vie, définition de la fin de vie, soins palliatifs, cadre législatif, consentement du patient, sédation, confort, accompagnement infirmier, définition de l'accompagnement, prise en charge des patients, gestion des émotions, définition des émotions, émotions du soignant, répercussion des émotions sur l'accompagnement, mécanisme d'adaptation, distance professionnelle
Ce document est un extrait de mémoire sur l'accompagnement des patients en fin de vie par la personnel infirmier. Il définit le consentement concernant la mise en place des soins palliatifs ainsi que l'accompagnement du personnel infirmier et la gestion des émotions inhérentes.
[...] D'un point de vue conceptuel, le confort peut être compris comme une situation plus ou moins nécessaire. En effet, selon la définition retenue, le confort peut se présenter comme quelque chose d'accessoire ou au contraire, d'indispensable. Pierre Guillen tranche clairement concernant les soins palliatifs et considère que les " soins de confort ( . ) : ce n'est pas du luxe, c'est vital Dans son article, ce même auteur définit les soins de confort (et de bien-être) comme étant "l'ensemble des soins non médicamenteux visant à améliorer la qualité de vie des patients et de leurs proches, notamment en soins palliatifs". [...]
[...] La première s'exprime et s'observe publiquement alors que le second est une "expérience mentale et privée" de l'émotion. Quoiqu'il en soit, sans cerveau donc, pas d'émotions. S'il faut une action pour qu'une émotion puisse naître, il faut également une action pour l'interrompre. C'est pourquoi l'homme doit maîtriser autant que possible ce qu'il fait et ce, pour lui et pour autrui. Cette nécessité est d'autant plus marquée dans le milieu professionnel. Ainsi, les émotions du soignant est une donnée à ne pas prendre à la légère dans le cadre de la prise en charge des personnes en fin de vie. [...]
[...] Pour certains, les émotions ne peuvent être ni positives ni négatives puisqu'elles ne sont pas sensées avoir une valeur morale, elles sont purement des effets biologiques et non socials. Mais cette vision est assez discutable puisque les émotions sont alimentées par notre mémoire, elle-même guidée par nos expériences passées personnelles mais aussi par notre patrimoine génétique, notre éducation, nos croyances ou notre conditionnement social. Ainsi, indirectement, nos émotions sont attachées à notre milieu social et donc aux mœurs. Par contre, tous s'accordent à dire qu'il ne peut y avoir d'émotion neutre. On pourrait même dire que la neutralité et l'émotion sont des mots contraires. [...]
[...] En somme, le confort est une composante de la thérapeutique. Les freins à l'accompagnement L'accompagnement de l'infirmier vis-à-vis des patients en fin de vie connaît des limites identiques à celle de l'accompagnement de manière plus général dans le corps médical. Ainsi, en dépit des freins institutionnels, il y a des obstacles au niveau de l'organisation en interne. En effet, les infirmiers connaissent une charge de travail importante dans la pratique. Si l'on s'arrête sur l'aspect conceptuel que représente une charge de travail, si l'on mène l'idée à son paroxysme, selon Simone MANON (professeur de philosophie), "travailler consiste à prendre en charge le fardeau de l'humanité". [...]
[...] En effet, puisque l'objectif de la sédation est d'améliorer le confort de fin de vie des patients, les patients voire les médecins peuvent s'y méprendre. Ainsi, dans la pensée collective, la mort la plus douce est celle qui intervient durant le sommeil. Un amalgame peut donc vite être fait entre la sédation et l'euthanasie. Dans l'un de ses livres, Claudia Mazzocato, médecin en soins palliatifs, pose la question de savoir si le traitement palliatif ne serait pas une euthanasie déguisée. Ainsi, la HAS fait un point sur la distinction entre les deux procédés dans son Guide du parcours de soins. [...]
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